Le mardi 27 avril 2021, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), Pr. Amadou Keita, a reçu en audience le président de la fondation ‘’Forum de Bamako’’, Abdoullah Coulibaly. Les échanges ont porté sur le 21ème Forum de Bamako, prévu du 20 au 22 mai prochain, et qui portera sur le thème : « Développement durable et capital humain : bilan et priorités opérationnelles pour la Transition au Mali ».
Mais, le point 3 qui portera essentiellement sur « la refonte du système éducatif » était au cœur des échanges entre les deux personnalités du jour.
Du point de vue d’Abdallah Coulibaly, l’axe 3 du 21ème Forum de Bamako qui vise la refonte du système éducatif fait partie des prérogatives comptées lors des « assises nationales sur l’éducation ». A travers le Forum de Bamako, appuie le président Abdallah Coulibaly, l’axe trois convoquera une autre dimension du capital humain: «la capacité à faire travailler ensemble, gouvernements et partenaires sociaux…, en mettant en place un cadre de concertation régulier, dont une des premières réalisations serait la négociation d’un « moratoire. » «La refonte du système éducatif de façon à l’articuler davantage aux réalités et aux besoins de la nation malienne dans son unité et sa diversité fera l’objet d’un panel », a-t-il dit. L’articulation entre les différents types (formel et informel) d’éducation/formation, ajoute le président du forum de Bamako, sera aussi traitée par ce panel.
A son tour, Pr. Amadou Keïta a félicité et adressé des encouragements au Président de la Fondation ‘’Forum de Bamako’’, Abdallah Coulibaly, pour son engagement en faveur des causes nobles. Le ministre Amadou Keïta a fait savoir ensuite que l’axe 3 du prochain Forum de Bamako sera bien opportun pour relancer certaines questions qui minent l’école malienne. Parmi ces interrogations, il a cité entre autres, l’élaboration d’un document de politique générale de l’enseignement supérieur; la purification de l’espace scolaire et universitaire ; ramener l’AEEM (Association des élèves et étudiants du Mali) à sa mission initiale qui consiste à réclamer les droits des étudiants ; la mise en place de Groupe de Sécurité Universitaire (GSU) ; une étude sur l’employabilité des diplômés pour permettre de travailler sur les filières ; Travailler sur la qualité des enseignants ; la question des heures supplémentaires ; le recrutement des enseignants ; la question des infrastructures.
H.B. Fofana
Source : Le Républicain