Après la publication de la mise en accusation de Rasta par les syndicats des magistrats, le prêcheur d’obédience chiite avait dit qu’il accompagnerait le chroniqueur en prison et depuis le vendredi le chroniqueur est dans sa cellule, pourtant Chouala a animé un prêche, samedi dernier sur le boulevard de l’indépendance.
Ira-t-il accompagné le chroniqueur dans sa cellule pour le moment la réponse saute aux yeux du public, le prêcheur qui avait montré ses gangs contre les autorités de la Transition, lors du lancement du mouvement Morena et contre les magistrats. Si dans la vidéo, il avait dit haut et fort, qu’il accompagnera ce dernier après la mise en accusation, on attend de voir s’il va s’exécuter.
Vraiment de nos jours, le ridicule ne tue plus, sinon, s’il était un prêcheur des paroles de Dieu, il devrait être à côté de ce dernier, puisqu’il a juré sur le Coran.
À ce niveau, bon nombre de croyants ont compris que le monsieur fait un jeu de mots avec ses auditeurs, c’est-à-dire il aurait dû jurer par Dieu et rien que par Dieu, mais il jure par le Coran, alors que selon les propos, il est interdit de jurer sur les choses, que tout homme qui veut jurer, jure par Dieu.
Ce qui montre qu’il n’ira jamais en prison à cause de quelqu’un comme Rasta qui avait à l’époque décrié son image avec la fameuse affaire dite « Moutaha ».
En tout cas, l’année 2021 est une année durant laquelle le chroniqueur a connu plus de souffrance que de paix. Justement, cette arrestation arrive après celle liée à l’affaire dite de déstabilisation des institutions du gouvernement de la Transition, pour laquelle il a passé plus de quatre mois en détention.
Peut-on dire que les erreurs de Rasta le poursuivent en ce moment ? Où est-ce que le pouvoir de la Transition veut tout simplement empêcher le chroniqueur de parler ? En fin de compte, le prêcheur Chouala ne fait que des buzz sur les réseaux sociaux.
À suivre
Lansine Coulibaly
Source : Le Combat