Mali: négociations difficiles entre le gouvernement et la principale centrale syndicale

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Yacouba Katile
Yacouba Katile

Les discussions entre le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) sur les revendications des travailleurs, interrompues jeudi 13 mai, reprennent ce vendredi pour tenter d’empêcher le déclenchement d’une série de grèves dès lundi prochain qui risquent de paralyser le pays.

Pour maintenir la pression ou pour annoncer la couleur, un responsable de l’Union nationale des travailleurs du Mali (l’UNTM) prévient : « Ce vendredi, si après environ deux heures de négociations, nous n’obtenons pas satisfaction, la grève aura lieu ». Les responsables de la principale centrale syndicale du pays accusent le gouvernement de « mauvaise foi ».

Le 5 février dernier, les deux parties avaient signé un procès-verbal de conciliation. Mais depuis les syndicalistes affirme ne voir rien venir en termes d’application des décisions arrêtées. Parmi elles, l’harmonisation des primes et indemnités de tous les fonctionnaires, harmonisation également de la grille salariale.

Les fonctionnaires mécontents sont rejoints par d’autres syndicalistes qui affirment vouloir également se mettre en grève parce que 22 préfets qui avaient participé à une précédente grève auraient été relevés.

Côté gouvernement, on affirme ne pas fermer la porte des négociations. Mais ici on sent bien que pour l’Etat malien, l’équation est simple : il n’y a pas de cagnotte pour donner tout de suite satisfaction aux travailleurs mécontents.

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