Les officiels de la CEDEAO en visite à Bamako la semaine dernière n’ont pas manqué l’occasion d’échanger avec les autorités du pays sur le retour au Mali du fils de l’ex-président IBK, nous confie une source bien introduite.
Le 18 août 2020, les dernières heures du pouvoir « familial » d’IBK sonnait sous la pression des grognes sociales en symbiose avec la mutinerie des soldats venus de Kati. Ce fut alors un coup fatal pour Karim Keïta, président démissionnaire de la commission défense à l’A.N à l’époque. Acculé, il prend la fuite pour la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, l’hôte des exilés politiques Burkinabés et Maliens. Voilà bientôt 10 mois que Karim Keïta séjourne à Abidjan, sous la protection du président Ouattara. Dans sa mission du retour à la paix, la CEDEAO à travers Goodluck Jonathan poursuit les négociations pour le retour des exilés politiques. Ainsi après le cas de Moussa Diawara, place au tour de Karim Keïta.
Selon des sources bien introduites, la « junte militaire » au pouvoir et le président de la Transition Bah N’Daw sont tous favorables au retour du fils de l’ancien président de la République avant les élections en vue
Les émissaires de la CEDEAO ont échangé téléphoniquement avec Karim Keïta de la teneur des discussions avec les responsables de la transition malienne, rapporte notre source. Mais ils lui ont rassuré qu’il ne court plus aucun danger, vue les mesures prises pour sa sécurité, une fois rentré au bercail.
UNE PROBABLE CANDIDATURE ÉVOQUÉE
Des mêmes sources, l’on apprend que l’honorable Karim Keïta envisage de nouveau, d’être candidat aux prochaines élections législatives en commune II du district de Bamako. Les émissaires de la CEDEAO en mission au Mali ont été rassurés, qu’aucune enquête judiciaire n’est en cours contre Karim Keïta qui l’empêche de retourner au Mali ou de lui interdire d’être de nouveau candidat à une élection en République du Mali.
Oumar ONGOIBA
Source : LE SOIR DE BAMAKO