CEDEAO : Pas de sanctions économiques contre le Mali

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Les chefs d’Etat de la CEDEAO
Les chefs d’Etat de la CEDEAO

Les chefs d’Etat de la CEDEAO à la suite d’un Sommet extraordinaire tenu le dimanche 30 mai à Accra (Ghana) n’ont pas pris de sanction économique contre le Mali. Ce qui constitue un soulagement pour la population.

C’est un ouf de soulagement pour le peuple malien. Les Chefs d’Etat n’ont pas pris  de sanction économique encore moins un embargo  contre le Mali, contrairement à ce qui s’est passé lors du coup d’Etat du 18 août 2020. Toute chose unanimement saluée par les Maliens sur les réseaux sociaux, qui redoutaient les conséquences d’une éventuelle sanction économique. Sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, estime que « la CEDEAO a été sensible aux difficultés quotidiennes  des Maliens et n’a pas prononcé de sanctions éprouvantes pour les populations ».

Au cours du même sommet, les Chefs d’Etat sans le mentionner explicitement ont avalisé la présidence de la transition du Colonel Assimi Goïta. Ce qui constitue un succès diplomatique pour le Colonel Goïta, qui vient de réussir là où il avait  échoué en août dernier. L’arrêt de la Cour Constitutionnelle a certainement été d’un grand apport dans la compréhension des Chefs de l’Etat de la CEDEAO.

Il a été  demandé au Chef de la junte  la nomination immédiate d’un nouveau Premier ministre civil et la formation d’un nouveau gouvernement inclusif pour poursuivre la transition. Tout en suspendant le Mali de toutes les Institutions de la CEDEAO, les Chefs d’Etat de la sous-région réaffirment le soutien de la CEDEAO pour accompagner le processus de transition au Mali.

Enfin, les Chefs d’Etat de la CEDEAO réaffirment la nécessité de respecter la période de transition de 18 mois décidée à Accra. Dans ce contexte, renseigne le communiqué, la date du 27 février 2022 déjà annoncée pour l’élection présidentielle doit être absolument maintenue. Pour terminer, les Chefs d’Etat de la sous-région réitèrent les décisions antérieures selon lesquelles le chef de la transition, le vice-président et le premier ministre de la transition ne devraient en aucun cas être candidats à la prochaine élection présidentielle.

Abdrahamane SISSOKO

Source : Maliweb.net

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