Mali : Manifestation contre la vie chère, hier, à Bamako

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Des denrées alimentaire de première nécessité
Des denrées alimentaire de première nécessité

Les militants du Front Populaire Contre la Vie Chère (F.P.C.V.C) au Mali ont bravé la pluie pour tenir leur sit-in devant la primature, hier, mardi 22 juin 2021. Ce sit-in avait pour but principal de protester contre la hausse des prix des denrées de première nécessité au Mali. Soutenu par la population, le sit-in s’est déroulé dans l’accalmie totale, sans incident. Pas nombreux, mais déterminés à se faire entendre pour que les prix des denrées de première nécessité baissent, Mme Mariam Koné, présidente du FPCV et ses camarades, se sont fait entendre par la primature. Ils ont été reçus par Chacka Diarra, chef de la commission de développement social de la primature au nom du premier Ministre Dr. Choguel Kokalla Maïga.

La déclaration liminaire du F.P.C.V.C. au Mali a été lue par la présidente, Mme Koné Mariam. Elle  a remercié d’abord les camarades de  leur permanente disponibilité à porter  la voix du peuple auprès des plus hautes autorités maliennes. «Nous portons la voix des populations maliennes ce matin,  qui ont le cœur meurtri à cause de la flambée des prix des denrées de première nécessité », dit Mme Mariam Koné. Nous sommes là ce matin devant vous, dit la présidente du F.P.C.V.C., Koné Mariam  au premier ministre,  pour porter  à votre  connaissance  ce que  le citoyen lambda traverse depuis des mois. «Nous avons un seul sujet important  et urgent : la Vie Chère !», souligne avec insistance Mme Mariam Koné.  Une situation difficile, selon elle, qui pousse nos enfants à mendier, à voler, à devenir des délinquants. Aujourd’hui dans nos marchés, regrette fortement la présidente du F.P.C.V.C., Mme Koné Mariam,  on ne peut plus  rien acheter, tout est cher. « Les prix de l’huile,  de la farine alimentaire, du haricot, de la viande et du poisson ont augmenté sans aucune raison que les populations sachent, puisque n’ayant pas été informées », dénonce  avec véhémence la présidente du F.P.C.V.C., Mariam Koné.

Selon Mariam Koné, la sortie ne vise pas à baisser le panier de la ménagère au Mali. « Nous ne sommes pas un front contre un gouvernement, nous sommes juste un peuple laissé à son triste sort, un peuple abandonné sans aucune assistance », a-t-elle indiqué. C’est pour cette raison, dit humblement la présidente du F.P.C.V.C. au premier ministre, que nous demandons la levée de l’interdiction de l’importation du poulet et de la viande de bonne qualité, pour alléger le prix de la viande. « Les femmes du Mali souffrent, nos paniers sont vides. En témoigne notre présence ici avec nos paniers vides et dépourvus de tout espoir de résilience. A qui d’autre montrer nos paniers vides si ce n’est vous». Nous le savons, poursuit Mme Mariam Koné,  le bien être de la famille occupe une place importante dans le programme gouvernemental. « Nous savons que vous êtes en train de prendre des dispositions pour  nous soulager, mais ça urge.  Et nous comptons sur votre spontanéité pour soulager la population », a conclu Mme Mariam Koné.

En réponse  à la doléance du F.P.C.V.C., Chacka Diarra, chef de la commission de développement social de la primature, a, au nom du premier ministre, salué la bonne organisation, le  sens de maturité  du sit-in qui s’est déroulé  sans incident. Par rapport  à la doléance, il a promis  aux militants  du front de remettre la lettre au premier ministre  qui  se soucie sérieusement de la question des prix des  denrées  de première  nécessité. «C’est une lutte noble et patriotique que vous menez. Et le gouvernement est conscient de la situation. Je suis sûr que le chef de l’exécutif  trouvera  une issue favorable à votre souci », a conclu Chacka Diarra.

Hadama B. Fofana

Source : Lerepublicainmali

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