Évincés du pouvoir le 24 mai dernier à la suite d’un second putsch perpétré par le Colonel Assimi Goïta et ses collaborateurs de l’ex-CNSP, l’ancien Président de la Transition et son premier ministre ainsi que les membres de leurs familles sont privés aujourd’hui de liberté. Un état de fait que le PARENA dénonce.
« Le PARENA est préoccupé par la persistance de la privation de liberté des anciens Président et Premier ministre de la Transition », a écrit le parti du dernier ministre des affaires étrangère du défunt régime d’IBK, Tiébilé Dramé, dans un communiqué. Ce parti a exprimé son étonnement dans ce document rendu public hier mercredi de voir encore « d’autres personnalités arrêtées à l’occasion du coup de force du 24 mai continuent à être en état d’arrestation, malgré l’engagement des autorités de la Transition de les libérer ».
Le parti du bélier blanc se dit « indigner » par rapport au traitement qu’à fait l’objet l’épouse de l’ancien Premier ministre de la Transition. Selon le communiqué, elle a été empêchée d’exercer librement sa profession par les militaires agissant sous les ordres de la hiérarchie de l’armée.
Le PARENA élève sa voix pour dénoncer « cette dérive d’une dictature rampante et l’arbitraire de ces privations de liberté » en exigeant aux autorités de la transition que ces citoyens maliens soient mis en liberté.
Ainsi, le comité directeur du dit parti a-t-il interpellé tous les démocrates maliens à se préoccuper de cette situation qui, selon lui, est contrairement à l’’Etat de droit conforme à la Déclaration Universelle des droits de l’homme et à la constitution du 25 février 1991. L’Association Malienne des Procureurs et Poursuivants dirigé par un ancien procureur a été la première organisation à prendre position contre cette séquestration et arrestation illégales opérées en dehors de tout contrôle judiciaire.
Siaka DIAMOUTENE
Source : Maliweb.net