A l’occasion de l’ouverture solennelle de la 2ème Assemblée du CIP G5-Sahel qui s’est tenue à Bamako du 5 au 9 juillet 2021, le président du Conseil national de transition du Mali, le Colonel Malick Diaw n’a pas oublié de rendre un vibrant hommage à Idriss Déby.
C’est une pensée digne de son rang de Maréchal et martyr de la lutte contre le terrorisme. C’était au Cicb ce jeudi 8 juillet 2021. Lui-même militaire et actuel président du Conseil national de transition (CNT), Malick Diaw n’a pas naturellement oublié son camarade d’armes du Tchad. Il s’agit du Maréchal Déby qui est tombé sur le champ de l’honneur dans la bataille contre le terrorisme. Malick Diaw était donc dans son rôle de magnifier cet homme qui aura tout donné à la lutte contre les forces du mal.
C’est un Malick, solennel dans son boubou blanc et coiffé d’une chéchia blanche qui invite cette auguste Assemblée à se tenir debout pour observer une minute de silence à la mémoire de l’ancien président du Tchad, Idriss Déby, et tous les militaires tombés sur le théâtre des opérations. Cette invitation à suffi pour imprimer à cette intervention un cachet particulier tant la valeur de l’homme est inestimable.
Par ailleurs, l’orateur du jour a mentionné la solidarité tissée entre les parlementaires du G5-Sahel. Pour lui, elle est forgée dans le sang des militaires tombés sur le champ de l’honneur.
Parlant du Mali, il dira que l’objectif du changement est de recadrer la transition pour un Mali de paix. Pour y arriver, il a évoqué leur engagement depuis le 18 août 2020 pour l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes. En outre, le président du Conseil national de transition a cité entre autres l’éradication du terrorisme et la lutte contre la criminalité transfrontalière.
Partant, il s’est interrogé sur le nombre de militaires ayant perdu la vie dans la lutte contre le terrorisme et le nombre de déplacés dans les pays du G5-Sahel. A l’entendre, il s’agit d’apporter la riposte. « Nous faisons volontiers ce que nous pouvons avec les moyens dont nous disposons », a martelé le président Diaw du CNT qui pense que tant que le Sahel n’est pas sécurisé, le reste du monde sentira les effets.
Pour rappel, Malick Diaw avait à ses côtés les présidents des Assemblées nationales du Burkina Faso Alassane Balla Sakandé, du Niger Seyni Oumarou, du Tchad Haroun Kabadi. L’Assemblée nationale et le Sénat français étaient représentés par le député Jacques Maire. L’Assemblée parlementaire de la Francophonie était représentée par le député Philippe Courard.
Bazoumana KANE
Source : L’Alerte