Assignation en résidence surveillée de Bah N’daw et Moctar Ouane : Amnesty International appelle à leur libération

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Bah N'Daw et l'ancien PM Moctar Ouane
Bah N'Daw et l'ancien PM Moctar Ouane

Dans un communiqué rendu public hier mercredi, 14 juillet, Amnesty International s’indigne de l’obstruction de liberté dont sont victimes l’ancien Président de la transition et son Premier ministre Moctar Ouane.

En effet depuis leur renversement, suite au remaniement ministériel le 24 mai dernier, Bah N’daw, Moctar Ouane et d’autres officiers supérieurs ont été arrêtés puis détenus à Kati.

C’est le 28 mai qu’ils ont quitté le camp de Kati où ils étaient en détention, suite à la médiation de la CEDEAO et autres personnes de ressources. Mais ils sont toujours en résidence surveillée. Bah N’daw est à la base A et Ouane dans sa résidence privée.

Ils ne sont pas libres de leur mouvement, ni les membres de leur famille. Ce qui est une entrave au droit universel de l’homme.

C’est dans cette optique que l’organisation qui lutte contre l’injustice dans le monde, “Amnesty” a invité les autorités de la transition à libérer les deux personnalités. Amnesty International estime que seul le juge peut assigner une personne en résidence surveillée.

Quant aux intéressés, ils ont déjà commis un avocat pour les défendre. Il s’agit de l’ancien garde de Sceau, Me Mamadou Ismaël Konaté. Ce dernier affirme en ces termes : ” ce qui arrive au Président Bah N’daw et au Premier ministre Moctar Ouane est une voie de fait. Leurs libertés et droits sont niés, anéantis et bafoués. A leur demande, j’ai accepté d’être leur avocat pour agir, pour le droit contre l’injustice. Je prends immédiatement attache avec les autorités maliennes”, a écrit Me Mamadou Ismaël Konaté sur sa page Twitter.

Rappelons qu’en plus du Président Bah N’daw et son Premier ministre, Moctar Ouane, les généraux, Souleymane Doucouré et Mohamed Lamine Ballo, respectivement nommée ministre de la Défense et ministre de la Sécurité et de la Protection civile dans le gouvernement mort-né sont aussi toujours détenus à Kati.

Les ONG de défense de droits de l’homme haussent le ton maintenant, ils demandent leurs libérations immédiates.

Seydou Diamoutené

Source : 22 Septembre

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