Les dessous pourris des examens d’entrée et sorite de L’IUG : Les sales manœuvres du DG

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L’accès à l’Institut Universitaire de Gestion (IUG)  conditionné à un concours d’entrée.

Selon les normes académiques, toutes les tâches pédagogiques relèvent des prérogatives des Départements d’Etude et de Recherche (DER). Evidemment, sous la responsabilité du Directeur des études. Mais, depuis l’arrivée du nouveau Directeur Général en 2016; pour l’organisation de ce concours, l’AEEM de plus en plus impliquée. Et les responsables pédagogiques, notamment, le Directeur des études et les Chefs de DER, de plus en plus écartés.

Force est de constater que le Directeur général a constitué un staff « officieux » autour de lui qui; s’occupe de l’essentiel des activités pédagogiques des DER.  Quelles pourraient en être les vraies raisons ?  En tout cas, l’une d’entre ces raisons, a été décelée au cours de l’examen du DUT session d’Avril 2018.

               Pour information, avec l’avènement du système Licence-Master-Doctorat (LMD).

Le diplôme de DUT, diplôme équivalant à deux années d’études après le baccalauréat, n’est plus un diplôme obligatoire à l’IUG; et donc, son organisation n’est plus financée par l’Etat.

Compte tenu de la demande des étudiants eux-mêmes; l’administration de l’institution a décidé donc d’organiser chaque année, le DUT, mais sous la forme d’un examen qui s’autofinance. Ainsi, les frais de participation fixés à 25 000 FCFA par candidat. Mais, ne sont candidats au DUT que les étudiants de deuxième année et, plus précisément; ceux des semestres 4 et 5 du LMD. Aussi les étudiants ayant obtenu le diplôme de Licence désirant avoir également le DUT.

                   La raison de l’exclusion des Chefs de DER

Pour revenir à la raison de l’exclusion des Chefs de DER des activités pédagogiques, le staff « officieux » du Directeur Général; dont le Secrétaire Principal de l’IUG, a donné autorisation à un étudiant inscrit officiellement en ‘’semestre 1’’ de participer à l’examen du DUT. Pis, l’étudiant qui n’est autre que le Secrétaire Général de l’AEEM de l’IUG; s’est fait remplacer en salle par un autre étudiant inscrit en ‘’semestre 3’’. Pourtant; selon les règlements; aucun de ces deux étudiants supposés candidats, n’est et ne peut nullement être autorisé à prendre part à l’examen du DUT.

Lorsque l’indélicate manœuvre a été découverte par les surveillants de la salle d’examen; le staff «officieux» du Directeur général,  mis donc  au courant par ces mêmes surveillants. Mais, par entêtement ou stratégie, le Secrétaire Principal et le Responsable des cours à distance, a voulu jouer avec le temps. Afin de tuer le poussin dans l’œuf.

Néanmoins, l’insistance d’un surveillant quant à la non-réaction du staff qui jouait le rôle de superviseur général, a fini par alerter les Chefs de DER.

Ceux-ci ont, tout de suite, interpellé le staff et l’ont confronté aux faits. N’ayant aucun argument de défense, le staff affirme tout simplement que « les cas sont nombreux » pour ensuite reconnaître plus tard que plus d’une dizaine d’étudiants y étaient concernés.

Ayant compris que le staff y avait commandité, les Chefs de DER sont allés fortement interpeller le Directeur des études. Et, en conséquence, sur ordre du Directeur général, ils ont été purement et simplement exclus de la saisie.  Et du traitement des notes, une prérogative essentielle des DER. En outre, la clé USB contenant les résultats, remise au Directeur général. Alors même qu’il avait été convenu entre le Directeur des études et les Chefs de DER; que ces derniers procéderaient à la vérification des notes saisies et traitées par la « commission opaque »; mise en place à cet effet, bien évidemment, à l’insu des Chefs de DER.

           Les concours d’entrée à l’IUG désormais organisés dans une opacité totale avec exclusion totale des responsables pédagogiques

Tout comme le DUT, les concours d’entrée à l’IUG désormais organisés dans une opacité totale. Avec exclusion totale des responsables pédagogiques, notamment, le Directeur des études et des Chefs de DER. La raison est simple. Il s’agit pour le Directeur général de faire passer. Aussi  ses protégés; et ceux-là, recommandés par certains responsables hiérarchiques. D’ailleurs, n’est-il pas habituel d’entendre en certains hauts lieux que; l’actuel Directeur général de l’IUG est « le meilleur de tous. Car, il fait passer sur simple coup de fil leurs enfants ».

A l’heure actuelle, une confusion totale règne au sein de l’institution. Le Directeur évite le Collectif des Chefs de DER, surtout dans les prises de décisions. Il se fait entourer d’autres éléments auxquels il délègue le pouvoir de réaliser les activités au nom des Chefs de DER. En tant qu’élus par leurs pairs, les Chefs de DER font partie intégrante des acteurs de prise de décisions. Malheureusement, ils ne sont pas souhaités. Une conséquence majeure est déjà visible : la perte de l’image de l’IUG d’antan et l’effritement de l’institution.

 

               Le bras armé constitué par  Docteur Badra Macalou, Directeur général de l’IUG  

 

En effet, le Directeur général, Dr. Macalou, fait croire à la hiérarchie que; les tâches pédagogiques déléguées au Directeur des études et aux Chefs de DER. Alors qu’en réalité, l’homme  allé jusqu’à créer un bras armé agissant sous son ombre et; pour son compte et réalisant les activités des responsables pédagogiques.

Ce bras armé du Directeur Général de l’IUG, constitué de deux groupes :

  • un premier groupe, constitué de quelques membres du comité SNESUP, intervient pour saper les emplois du temps élaborés par les Chefs de DER ;
  • un deuxième groupe, une sorte d’administration parallèle mise en place par le Directeur général, qui s’est accaparé de l’organisation des examens et concours.

Pis, tous ces deux groupes bénéficient de certains avantages indus, accordés par le Directeur général, Dr. Macalou. La conséquence logique, depuis un certain temps, en est la difficile collaboration avec le Rectorat de tutelle. En raison de nombreuses tentatives de malversations financières de la part du Directeur général de l’IUG.

                       Faisant fi de tous les textes ou les foulant simplement aux pieds, le Directeur général de l’IUG, ne respecte aucune procédure, qu’elle soit administrative ou financière.

En effet, les instances de décisions financières de l’IUG sont le Comité de gestion et l’Assemblée de l’institut. A l’insu des membres du Comité de gestion, le tout-puissant « Manitou » de l’IUG s’est permis de gonfler ses indemnités habituelles et celles de ses proches. En plus, au mépris des textes et de sa hiérarchie, il a créé de nombreuses nouvelles indemnités pour lui même. Mais aussi, de nouveaux postes pour ses proches, tout en leur octroyant indûment des indemnités.

           Que dire du compte bancaire parallèle ouvert à Orabank malgré une lettre de mise en garde du Recteur et un Arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances interdisant cela ?

Finalement, l’IUG  pris en otage par le Directeur général et son bras armé, de telle sorte que la mission première de l’institution, qui est l’enseignement,  foulée aux pieds au profit de la recherche et de la défense des intérêts personnels et indus des preneurs d’otages.

 
     Mensonges, manipulations, complots, méfiance, coups bas, frustrations et d’indignations, sont les seuls vrais maux qui caractérisent l’IUG 

 

Par ailleurs, depuis le mois de juillet 2018, les Chefs de DER n’ont perçu aucune indemnité de fonction. Selon les informations de la direction de l’IUG, c’est le Rectorat de l’USSGB qui bloquerait ces indemnités, et, chose surprenante, lorsque les Chefs de DER  récemment conviés à une rencontre avec le Recteur de l’USSGB, c’était carrément de la douche froide.

En effet, le jeudi 22/11/2018, en rencontrant les Chefs de DER en présence du Directeur général de l’IUG, le Professeur Samba Diallo, Recteur de l’USSGB, a été surpris de savoir que ceux-ci sont en grève pour non-paiement des indemnités.  Le Recteur était dans l’incapacité de comprendre que le Directeur général de l’IUG refuse de payer les indemnités des Chefs de DER alors que lui-même demande un relèvement de son indemnité mensuelle à 650 000 FCFA.

                    La comparaison aisée et toute faite pour qui sait que l’indemnité mensuelle des Chefs de DER est de 55 000 FCFA et que l’IUG compte six DER.

Au sortir de la rencontre; et comme le ridicule ne peut le tuer, le Directeur général de l’IUG continue à faire comme si de rien n’était. Et comme si tout cela ne suffisait pas; le Directeur général a rendu difficile et quasi-invivable, la vie des agents de l’administration. Victimes de harcèlements et écoutes par des milices privées du Directeur général. Et sans cesse menacés, frustrés et souvent même indignés. Les agents de l’administration ont lancé un cri de cœur. En adressant au Ministre de l’Education Nationale, avec ampliation à différents niveaux hiérarchiques.  Une lettre de protestation contre les agissements du « Grand Manitou ». Ils  ont interpellé, en même temps, les plus hautes autorités du pays.

 

        L’IUG pris en otage avec la très probable complicité du Ministre Abinou Témé

 

Chose étonnante, vingt-neuf agents de l’administration, même les plus proches du Directeur général, notamment son chauffeur particulier d’après lui-même (lequel passe le plus clair de son temps à conduire les enfants du DG à l’école et à son domicile, et qui est payé par le contribuable), ont signé la lettre de protestation. A part la secrétaire particulière du Directeur qui n’était pas sur place, pratiquement, l’ensemble des agents de l’administration ont signé la lettre. Quel cinglant désaveu !

N’est-il pas grand temps que le Ministre de l’Education Nationale, Abinou Témé, supposé « grand ami » de longue date, du Directeur général de l’IUG, se mette réellement à l’écoute de ses administrés ? Le « sous peu » ne serait-il pas trop tard pour le Ministre Témé de sortir l’IUG de cette jungle de prédateurs féroces sans scrupule ?

Au regard de tous ces anachronismes, l’IUG a urgemment besoin d’être nettoyé par la main de fer du Ministère de l’Education Nationale afin que ses lettres de noblesses lui soient amplement restituées, car, en son sein, règne une totale anarchie qui ne fait qu’en assombrir les horizons et perspectives d’avenir. Cela, au seul et unique plaisir d’une minorité mafieuse et au grand mépris de l’avenir de la jeunesse estudiantine.

Affaire à suivre…

SourceLa Sirène

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