L’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) a servi de cadre, le mercredi 08 septembre 2021, à la tenue de la cérémonie de remise d’attestations de reconnaissance aux experts européens dans le domaine de la santé comme l’ONG Chaîne de L’espoir France (Patrick Senia), des Professeurs : Toni LERUT et Xavier Benoit D’JOURNO. Outre les récipiendaires, cette cérémonie de remise a enregistré la présence du Recteur de l’USTTB, Pr. Ouatini Diallo, du Pr. Sadio YENA, Professeur Titulaire des Universités, Chef de Service de Chirurgie Thoracique à l’Hôpital du Mali et d’autres personnalités.
Initiateur de cette cérémonie de distinction honorifique, le Pr. Sadio YENA, Chef de Service de Chirurgie Thoracique à l’hôpital du Mali, a loué les qualités et les services rendus à la nation par les heureux bénéficiaires à savoir : l’ONG Chaîne de L’espoir France (Patrick Senia), des Professeurs : Toni LERUT et Xavier Benoit D’JOURNO. Selon lui, l’ONG Chaîne de l’Espoir et les Professeurs Toni LERUT et Xavier Benoit D’JOURNO ont mené des actions pour le développement de la Chirurgie Thoracique et Cardio-vasculaire au Mali, d’où cette remise d’attestation. Le Pr. YENA a fait savoir que l’ONG Chaîne de l’Espoir mène des activités de soins, de formation, d’appui à la recherche et de lutte contre la maladie dans le domaine de la chirurgie de l’œsophage, du cœur, de la face et de toutes autres pathologies de l’enfant ne pouvant pas être prises en charge au Mali. Le Pr. YENA a rappelé que l’ONG mène ces activités depuis plus de 30 ans. Récemment, dit-il, elles se sont amplifiées par d’autres actions humanitaires comme leur contribution significative à la formation des ressources humaines et lutte contre la pandémie de la COVID-19. Il a fait savoir que les Professeurs, Émérites, Académiciens, Humanistes, sont aussi des « Inventeurs en Chirurgie ». Le Pr. YENA a indiqué que l’ONG Chaîne de l’Espoir et les Professeurs chirurgiens ont formé entièrement, soutenu et organisé les premières équipes de Chirurgie Thoracique et Cardio-vasculaire du Mali (Chirurgiens, anesthésistes-réanimateurs, infirmiers et personnel de soutiens). « Ces équipes, constituées d’enseignants-chercheurs, sont localisées actuellement à l’Hôpital du Mali, au CHU du Point G et au Luxembourg, et ont réalisé des milliers d’interventions chirurgicales et des centaines de milliers de consultations spécialisées. La collaboration avec eux offre une perspective d’amélioration de la qualité de nos prestations universitaires d’une part et de diminution des évacuations sanitaires d’autre part », a-t-il dit. Enfin, le Pr. YENA dira que l’ONG chaîne de l’espoir est un ciment pour le soin des enfants.
Quant au Recteur de l’USTTB, Pr. Ouatini Diallo, il a signalé que les maladies liées à la soude caustique constituent un problème de santé publique. Par ailleurs, il dira que les séquelles d’ingestion accidentelle de soude caustique dont les enfants sont victimes doivent interpeller tous les parents. En outre, il a remercié ses hôtes d’avoir fait le déplacement (France-Bélgique-Côte d’Ivoire) pour une bonne cause au Mali qu’est la santé. Il les a aussi remerciés pour tout ce qu’ils ont fait dans le domaine de la formation en chirurgie au Mali et les encourage à persévérer dans ce sens.
Les heureux récipiendaires d’attestations à l’image de Patrick Senia, chef de mission au Mali, représentant de l’ONG la Chaîne de l’Espoir, ont exprimé leur satisfaction d’avoir reçu cette distinction honorifique. «Nous sommes très honorés d’avoir reçu cette attestation qui montre la bonne collaboration que la Chaîne de l’espoir a avec le rectorat, avec le monde de l’Université médical au Mali. Ça nous pousse à aller plus de l’avant… », a souligné Patrick Senia de l’ONG la Chaîne de l’Espoir.
A signaler que les heureux récipiendaires sont en mission au Mali du 04 au 11 septembre 2021 pour contribuer à sauver les enfants victimes de séquelles d’ingestion accidentelle de soude caustique et pour ensuite accompagner la discipline au Mali à devenir un pôle d’excellence chirurgicale africaine.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain