Après 20 ans de présence militaire française au nord du Mali, suite à l’appel du président intérimaire Dioncounda Traoré consécutif à l’avancée des forces rebelles, en 2012, l’armée de la métropole a radicalement échoué à sécuriser notre pays. Pire, la puissance colonisatrice a pactisé avec les mouvements rebelles qui contestent la souveraineté de Bamako. Conséquences, notre MALIBA est devenu davantage insécurisé. Pour pallier à cette hypocrisie de la France, les autorités maliennes ont décidé un rapprochement avec le Groupe WAGNER, « bras armé » du président russe, toute chose qui agace et inquiète Paris. Et nonobstant les menaces et chantages, le Grand Assimi Goïta est inflexible. Il a le quitus du peuple malien.
La France n’a pas arrêté sa politique néocolonialiste au Mali. Elle s’est compromise à travers sa conduite malhabile en considérant le Mali comme un État vassal. Elle a totalement failli dans sa lutte contre le TERRORISME et la reconstruction de l’armée malienne. Pire, son deal avec les mouvements djihadistes sur le terrain a fini de la mettre à nu. Au finish, celui qui était perçu comme le sauveur est SUBITEMENT devenu un envahisseur, un oppresseur, exploitant sauvagement abusivement nos ressources minières à l’insu des autorités. La France s’est même permise le luxe de reconstruire à travers l’argent volé l’aéroport de Kidal et est devenue en un laps de temps le 4ème pays aurifère dans le monde alors qu’elle n’a aucun gisement minier sur son sol. Donc, le piège dans lequel l’Hexagone se trouve aujourd’hui au Mali a été fomenté par l’envahisseur français lui-même, le principe de la reconnaissance nationale envers le Mali ayant toujours été mis en rade.
Au Mali, la France habille, arme et entretient les groupes islamiques. Preuve de l’indélicatesse de l’armée française, ses accointances à travers ses communications téléphoniques avec les djihadistes, l’assassinat planifié de nos enfants attribué ironiquement à nos ennemis… C’est dans ce contexte de gestion chaotique et infamante avec une présence politique, militaire et financière dans la gestion géostratégique du Nord que l’actuel président Assimi Goïta a été contraint de prendre des mesures courageuses vu la déliquescence de l’armée sur le terrain en raison du comportement indigne des Français.
WAGNER au secours
L’accord en gestation entre le Mali et le groupe WAGNER marque un tournant décisif dans la reconquête du Nord du pays. Il a entraîné la panique à Paris et Washington. Malgré les menaces et chantages, le jeune président de la Transition a tenu bon et est demeuré inflexible. Le groupe WAGNER a pu libérer la Syrie, a extrait la Centrafrique des griffes françaises, a opéré au Mozambique, en Libye, en Mauritanie, au Crimée, au Soudan, la liste est longue…
WAGNER a une capacité de mobilisation exceptionnelle et de nuisance avérée contre l’ennemi. WAGNER ne laisse planer aucun doute et son seul objectif est de libérer le pays sous le joug duquel il se trouve contrairement à la France qui prépare et maintient le chaos pour ses intérêts et sa survie. La politique de deux poids deux mesures a fini par étaler au grand jour les maladresses de l’Élysée. Elle laisse Alassane Ouattara faire un troisième mandat, fomente un coup d’État au Tchad, laisse Denis Sassou Nguesso perdurer au pouvoir, le Qatar financer les terroristes… Quelle perfidie !
La France est désormais défaillante. Les insuccès de son armée est la preuve que c’est un pays friable. L’Australie vient de l’abandonner en rompant unilatéralement un contrat de construction de sous-marins au profit des USA et de la Grande Bretagne. L’affaire fait grand bruit actuellement et est devenu un incident diplomatique puisque que la France a appelé son ambassadeur dans ces pays.
Avec WAGNER, c’est la fin de la diplomatie d’influence, du mensonge français. En huit ans, à titre d’exemple, la France a semé le chaos en Centrafrique que WAGNER a jugulé en 6 mois. La rébellion en Syrie avait occupé tout le pays et était entré dans la capitale quand WAGNER a sauvé le président Bachar El Assad. C’est impressionnant. C’est le groupe auquel le président Assimi Goïta a fait appel. La France ne dort plus, le peuple malien a retrouvé l’espoir de vivre.
Le président malien doit faire le sacrifice suprême d’aller jusqu’au bout. Il doit être soutenu par l’ensemble du peuple malien qui a tant souffert. Nos frères peuls et dogons ne seront plus la cible des forces françaises. Kidal ne sera plus sanctuarisé. L’administration y retournera. Ainsi, le Mali va recouvrer sa liberté grâce à l’aide de la Russie. Au revoir Barkhane. Bienvenu WAGNER. Bonjour la paix. Vive Assimi Goïta !
ISSIAKA SIDIBÉ
Source : Le Matinal