Jamais de grosses pointures des services secrets n’ont arrêtées en même temps dans un pays. L’option d’une lutte résolue contre la corruption est prise comme jamais depuis longtemps. Le front social est apaisé par un dialogue intelligent et franc.
Le front politique est aujourd’hui calme. Il y a aussi la retrouvaille entre l’armée et son peuple à part la peur des défenseurs de l’ancien régime qui craignent le changement. Choguel incarne la dignité du malien car choisi contre les pressions étrangères et issu du peuple par le M5 RFP, mouvement du peuple malien dans toutes ses composantes.
Choguel a écrit sur le mal malien et incarne la retrouvaille patriotique entre le peuple et son armée empêchée après le renversement du régime par les manifestations populaires. L’honnêteté voudrait que l’on reconnaisse la chute d’IBK comme une révolution et non un coup d’Etat. Même si après, la révolution a eu des difficultés pendant quelques mois à marcher normalement jusqu’à l’arrivée de Choguel.
La responsabilité de la communauté internationale est lourde dans la situation au Mali vu que, depuis 2011,elle n’a pu empêche, ni la chute de la Libye qui a entraine’ celle du nord du Mali, et aujourd’hui, par la perte du contrôle de 80 pour cent du territoire par le Mali, et ce, malgré une présence des forces armées étrangères et nationales. La lutte contre le terrorisme au Mali est un échec évident de la communauté internationale qui refuse de voir sa copie et cet état de fait est une des causes de plusieurs morts faisant partie des causes du soulèvement du peuple contre l’ancien régime.
Aujourd’hui la presse malienne doit absolument faire attention et défendre la patrie en ce moment critique. La presse internationale défend les intérêts de leurs Etats et n’ont pas comme ligne éditoriale la défense de la démocratie et des droits de l’Homme sinon pourquoi fait-elle un silence sur les systèmes politiques dans les pays arabes, en Chine et ailleurs où le multipartisme n’existe absolument pas. Nous devons ouvrir les yeux et défendre nos populations.
Y a-t-il un programme alternatif crédible pour le Mali aujourd’hui à part celle de Choguel ? Que voyons-nous contre ce programme à part le combat d’arrière-garde des tenants de l’ancien régime et leurs alliés de l’extérieur qui refusent d’admettre leur échec dans la stabilisation du Mali.
Sur l’honneur, je ne connais Choguel qu’à la télé.
A. Simpara
Source : Maliweb.net