Depuis l’arrivée de ces engins à deux roues, les usagers sont exposés au danger lié à ces moyens de transport communément appelés « Télimani » ou Motos-taxis.
Si la vitesse est l’une des sources de beaucoup d’accidents de la circulation, les motos-taxis constituent la principale source des accidents routiers. Aujourd’hui, les usagers des routes Bamakoises ne savent plus que faire face à la nervosité de la situation. Tous les jours, bon nombre des usagers sont victimes des cas d’accident dû à ces moyens de transport. En plus des usagers, les clients sont les premières victimes. Les plus chanceux s’en sortent avec les membres cassés.
Chez certains chauffeurs, on constate l’absence de la connaissance du code de la route, chez d’autres, les difficultés de manipuler ces engins. Ils sont souvent sous l’effet des stupéfiants. Que faut-il faire pour diminuer les risques liés à ce phénomène ? Pour éradiquer ce fléau qui prend une dimension inquiétante de jour en jour, le gouvernement doit prendre des mesures drastiques visant à réglementer ce secteur d’activité. La plupart de ces propriétaires ne répondent à aucune norme réglementée par le code de la route. Il s’agit pour le gouvernement d’imposer aux conducteurs de ces engins le respect du code de la route afin d’assurer la sécurité des usagers. A Bamako, à cause de l’embouteillage, bon nombre des passagers préfèrent les motos-taxis comme moyen le plus simple et rapide, mais malheureusement, cette activité devient de plus en plus un véritable danger public pour les clients ainsi que les usagers de la route.
Donc pour sécuriser les clients, la nécessité s’impose aux promoteurs d’entreprise de recruter impérativement les professionnels ayant une expérience significative de la conduite d’une moto sous l’œil vigilant des autorités. En respectant le code de la route, on sauve des vies.
Siriki KONE
Source : L’Alerte