L’ex-otage française Sophie Pétronin, qui avait été laborantine à Bordeaux avant de devenir humanitaire, est retournée au Mali au mois de mars dernier de manière irrégulière. Après avoir été signalée dans la région de Sikasso, au sud du pays, un avis de recherche a été diffusé vendredi soir par la Direction générale de la gendarmerie malienne. Il demande à « toutes les unités » de localiser la travailleuse humanitaire française, de l’appréhender et « la conduire sous bonne escorte » à Bamako. L’humanitaire française aurait fait des démarches peu de temps après sa libération, pour obtenir un visa de séjour auprès des autorités maliennes. Essuyant plusieurs refus, elle aurait rejoint, avec l’aide de son fils, le pays par ses propres moyens via le Sénégal.
Impliquée durant seize ans dans l’humanitaire au Mali, la femme de 75 ans n’aurait pas supporté son retour en Suisse, où elle était installée dans un village depuis sa libération. Elle voulait également rejoindre sa fille adoptive au Mali, âgée de 19 ans. Reste à savoir pourquoi les autorités ont lancé un avis de recherche seulement sept mois après son retour au Mali, sa présence n’étant certainement pas passée inaperçue durant ce temps.
Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaida, dont elle était restée captive durant quatre ans. A peine libérée en octobre 2020, elle évoquait déjà son retour au Mali.
Loulouni :
Un adolescent décapité
Une découverte atroce et peu de détails. Après avoir été alertés par un citoyen, les agents de sécurité ont découvert un corps mutilé d’un jeune garçon gisant dans les broussailles, non loin du village de Facocourouni. L’enquête ouverte permettra de connaître le mobile de ce meurtre et de découvrir le ou les auteurs.
Enfants kidnappés, albinos massacrés, cadavres mutilés… Pour s’attirer fortune et pouvoir, certains monnaient cher cérémonies macabres ou trafics d’organes.
Novembre sanglant à Koulikoro :
La routé a tué 11 personnes
Rien que le mois dernier, au total onze personnes ont péri dans les accidents de la route dans la région de Koulikoro. Un chiffre en hausse par rapport au mois d’octobre, suivant les informations contenues dans le rapport mensuel du bureau régional de la protection civile qui a indiqué par ailleurs que ces accidents ont occasionné 353 blessés pendant la même période.
Bandiagara
31 civils tués
Aux lendemains de l’attaque meurtrière, les populations de Bandiagara ont entamé lundi une campagne de désobéissance civile dans toute la région, jusqu’à nouvel ordre. Des discussions entre le gouverneur et les autorités locales sont en cours pour ramener le calme.
Au moins 31 personnes ont été tuées dans le centre du Mali après que des individus armés ont attaqué un bus transportant des civils vers un marché, ont déclaré des responsables locaux. Des hommes armés non identifiés ont ouvert le feu et tué le chauffeur, avant de mettre le feu au bus, selon les autorités.
La plupart des victimes sont des femmes qui se rendaient au marché pour y travailler. Cette attaque meurtrière est la dernière en date dans l’escalade de l’insurrection djihadiste au Mali.
Des hommes armés “ont tiré sur le véhicule, crevé les pneus et tiré sur les gens”, a déclaré Moulaye Guindo, le maire de la ville voisine de Bankass.
Des images graphiques diffusées sur les médias sociaux après l’attaque montrent la charpente fumante du bus encore remplie de corps. Le bus a été visé alors qu’il effectuait son trajet bihebdomadaire entre le village de Songo et le marché de Bandiagara, situé à 10 km.
L’attaque a eu lieu au cœur de la région de Mopti, qui a connu une escalade de la violence durant ces derniers mois. Des combattants liés à Al-Qaida et au groupe État islamique sévissent dans la zone.
Intahaka:
Un officier de la CMA assassiné
Un officier de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) avec six autres hommes, dans la nuit du dimanche à lundi par des inconnus à Intahaka. Leur mort a surpris et choqué le mouvement. « La CMA, tout en condamnant avec la plus grande fermeté ce énième assassinat aussi lâche que barbare, assure le peuple de l’Azawad que toutes les dispositions seront prises pour traquer, retrouver les auteurs de ce crime odieux en vue de les mettre à la disposition de la justice » et a sollicité une « meilleure collaboration de tous les partenaires présents dans cette zone pour lui fournir toutes les informations susceptibles de faire toute la lumière sur cet acte horrible ».
L’officier Ehya Ag Mossa était le chef militaire de la zone de Doro.
Source : L’Informateur