En un mot : Fortes pressions

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Les tueries de la semaine dernière dans le village peul de Koulogon créent émotion et indignation. La cruauté de l’acte a suscité des condamnations unanimes à l’international. La France presse invite les autorités maliennes à faire plus afin de gérer la situation dans le Centre devenu une  zone de non droit. Des condamnations à répétitions qui ressemblent fort à des pressions exercées sur le système IBK.

Les associations de défense de la communauté peule parlent elles de génocide orchestré par des mains invisibles. Certains vont jusqu’à accuser l’Etat central de ne rien faire pour arrêter le massacre. L’incompréhension est d’autant plus grande que les ressortissants des villages peuls ne comprennent pas que les nombreux déplacements du Premier ministre dans la zone n’ont pu apporter des résultats tangibles.

Face à ces récriminations et surtout le tollé que suscitent ces massacres des civils en série, le président Kéita tente d’apaiser et son déplacement dans le village victime se justifie par les fortes pressions de ces derniers jours. Qu’est-ce qui va changer dans le confit après la visite d’IBK ? Le chef de l’Etat est-il en phase avec son Premier ministre sur la gestion de la crise ?

En attendant, la pression s’accentue sur Bamako.

DAK

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