Les échanges entre le Gouvernement et les mouvements signataires initiateurs du CSP ainsi que d’autres mouvements ne faisant pas parti du CSP à savoir la Plate forme et les mouvements d’inclusivité signataires de l’accord, qui se sont déroulés en Italie ont portés uniquement sur le CSP et autour des points de désaccord.
Le gouvernement précise que le CSP n’est pas une partie de l’accord et ne saurait s’y substituer. Toute discussion dans le cadre de l’accord se tient au CSA et dans le cadre de concertation intermalien sous la direction du Ministre de la Reconciliation.
Les échanges en Italie ont porté uniquement sur le CSP sur les points suivants:
1. L’intégration du Gouvernement qui en prendra la direction.
2. La prise en compte des volets reconciliation et développement permettant de choisir une dénomination finale
3. La prise en charge du gouvernement de toutes les questions régaliennes et de souveraineté ( Sécurité, défense, diplomatie et Finance).
4. L’élargissement du CSP à d’autres mouvements, aux communautés, aux jeunes, femmes etc.
5. L’élaboration d’une charte qui fixera clairement les objectifs du CSP.
6. Les mouvements initiateurs du CSP, qui avaient suspendu leur participation au cadre de concertation intermalien de l’accord ont notifié leur participation de nouveau à ce cadre sur l’accord.
7. Le gouvernement, une fois ayant intégré le CSP et pris la direction soutiendra la structure et cherchera des partenaires et des soutiens
financiers.
8. Le gouvernement va continuer à œuvrer pour la mise en œuvre intelligente de l’accord conformément au PAG.
Un accord de principe à l’issu à été signé par le gouvernement, l’actuel CSP et la Plate forme. L’accord finale sur la nouvelle structure sera signé à Bamako entre les parties après une période d’un mois environ qui permettra de finaliser l’architecture définitive de la nouvelle structure.
En attendant la finalisation de la nouvelle structure, le gouvernement n’est lié en rien à l’actuel CSP, ne le reconnaît pas et ne le soutien pas.
Les questions de l’accord d’Alger, comme la police territoriale et autres, n’ont pas du tout été abordées en Italie et ne figurent pas dans l’accord d’entente qui ne couvre que le CSP.
Source : Malijet