Une CAN chasse l’autre. Après la fin de la Coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun, place à l’organisation de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Le pays s’est lancé depuis plusieurs années dans la construction, ou la réfection, de six grands stades qui accueilleront les matchs l’année prochaine. Une délégation de la Confédération africaine de football vient d’achever une tournée d’inspection de quelques jours.
Korhogo, San Pedro, Abidjan, pour cette première visite d’inspection des travaux en cours, la délégation de la CAF, conduite par son secrétaire général Véron Monsengo-Omba, a inspecté aussi bien les chantiers de stades que les villas qui accueilleront les joueurs.
Le secrétaire général de la CAF se dit très satisfait : « Des choses que j’ai constatées, ça se passe très, très bien. Il faut qu’on garde cette dynamique jusqu’à la fin. La CAN est regardée maintenant partout, partout dans le monde ! C’est une vitrine incroyable pour ce beau pays, la Côte d’Ivoire ! »
En septembre, un match qui devait se tenir au stade flambant neuf d’Ebimpé en banlieue d’Abidjan, avait dû être joué au Bénin parce que le fleuron des stades ivoirien, qui avait coûté la bagatelle de 143 milliards de francs CFA, n’était finalement pas aux normes internationales. Le gouvernement a rallongé de 20 milliards de francs CFA, soit 30 millions d’euros, pour corriger cela.
Les leçons ont été tirées, assure François Amichia, le président du comité d’organisation de la CAN. « Le gouvernement ivoirien a pris toutes les dispositions, afin que pareille mésaventure n’arrive plus. Et je crois que la visite de monsieur le secrétaire général, au lendemain de la CAN au Cameroun, est une très bonne chose. Il a pu vérifier de visu les avancées qui ont été faites. Et vous l’avez entendu, il dit qu’il repart satisfait. »
La CAF installera d’ici quelques semaines un bureau à Abidjan pour suivre au plus près l’avancée des préparatifs.
RFI