Quelque quatre (4) combattant du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) ont été tués, mardi, dans une attaque terroriste menée par des hommes affiliés à Daech dans la localité de Tamalate région de Ménaka au nord du Mali, près de la frontière avec le Niger, a indiqué le MSA sur sa page Facebook.
Par voie de communiqué, consulté par l’Agence Anadolu, le MSA a déclaré que « le mardi, 8 mars 2022, une position du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) a été la cible d’une attaque opérée par une horde d’hommes armés affiliés à Daech dans la localité de Tamalate (zone frontalière avec le Niger), région de Ménaka ».
Selon le document « après des heures de violents affrontements les assaillants ont été repoussés hors du village de Tamalate. Le bilan des combats fait état 3 corps de terroristes abandonnés sur les lieux, 4 combattants du MSA tués et deux (02) blessés et deux voitures calcinées ».
La cellule de communication du MSA a, en outre, affirmé que « les terroristes ont également exécuté une dizaine de civils », ajoutant que les renforts dépêchés par le MSA ont permis de repousser les assaillants hors du village et ainsi de sauver la vie d’une centaine de civils.
Le MSA a condamné « sans réserve ces attaques répétitives dont il fait l’objet depuis quelques années (…) », précisant que cette dernière attaque contre la position du MSA et les populations civiles a été préparée depuis le territoire nigérien.
En outre, le Mouvement pour le Salut de l’Azawad regrette que le « territoire nigérien serve de base arrière aux extrémistes et déplore que malgré plusieurs alertes faites aux autorités nigériennes sur la présence de terroristes dans cette zone frontalière nigérienne aucune disposition n’a été prise pour y déloger ces malfrats ».
Et d’ajouter que « le Mouvement pour le Salut de l’Azawad fidèle à ses idéaux de paix et de stabilité se refuse à toute intimidation et assure que rien n’entamera sa volonté de poursuivre sa lutte pour la sécurisation des personnes et de leurs biens », appelant le gouvernement du Mali à prendre ses responsabilités pour la protection des populations civiles et les mouvements membres du Comité Stratégique Permanent à apporter leur appui dans le cadre de la sécurisation des populations de cette zone.
Le Mali avait basculé dans l’insécurité depuis 2012 et, malgré le déploiement de forces régionales et internationales, la situation ne s’est pas stabilisée.
AA / Bamako / Amarana Maiga
Source: aa.com