En dépit des divergences toujours abyssales entre la CEDEAO et les autorités maliennes sur la durée de la Transition, les portes de la négociation et des pourparlers sont demeurés grande ouvertes. C’est ainsi qu’une autre délégation de l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, est attendu à Bamako, demain mardi pour d’ultimes discussions avec la partie malienne.
Cet énième passage dans la capitale malienne intervient toutefois dans un contexte d’hostilité manifeste à l’endroit de la sous-région que traduisent les réclamations d’un retrait du Mali de la CEDEAO lors d’un rassemblement du week-end concocté par des partisans du Premier ministre. Leur manifestation traduit en définitive l’intransigeance des autorités de Transition sur une prolongation de 2 ans alors que la CEDEAO n’a pas l’air également de reculer sur un maximum de 16 mois. Les parties n’ont donc pas fini de croiser le fer et si une issue n’est pas trouvée, mardi, tout porte à croire que la transition malienne est partie pour une durée unilatérale de 24 mois, selon nos sources. Les mêmes sources indiquent qu’un chronogramme dans ce sens est déjà prêt et n’attend que le résultat des ultimes négociations avec Goodluck Jonathan pour faire l’objet d’une publication.
Source: Le Témoin