Journée de l’Afrique, sanctions du Mali par la CEDEAO et l’UEMOA : La classe politique et la société civile donnent leurs impressions

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Moussa Mara
Moussa Mara

A l’instar des autres pays de l’Afrique, le Mali a célébré, hier, mercredi 25 mai 2022, la journée de l’Afrique. Cette commémoration est effectuée au moment où le Mali est frappé par les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA depuis le 9 janvier 2022. Face à cet état de fait, le quotidien d’informations générales « Le Républicain » a décidé de recueillir les impressions des responsables de la classe politique et de la société civile au Mali. Lisez ci-dessous leurs réactions !

*Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali : « Il faut de l’unité en Afrique »

Il faut de l’unité en Afrique. Chacun doit faire un effort pour aller vers l’unité du continent. On doit travailler ensemble à lever les sanctions.

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*Marimantia Diarra, Président de l’Adema-PASJ : « Les contingences du moment sont passagères… »

Mes impressions sont bonnes par rapport à la journée de l’Afrique. Ce n’est pas par hasard que notre parti, l’Adema-PASJ, a été créé le 25 mai 1991. Les contingences du moment sont passagères, elles ne peuvent pas durer et elles ne doivent pas durer.

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*Housseini Amion Guindo dit Poulo, Président de la CODEM : «Il est important que nous fassions des concessions pour permettre la cohésion avec nos voisins et avec les autres pays de l’Afrique »

Il faut saluer les pères fondateurs qui ont compris que seule l’union pouvait permettre à l’Afrique de s’en sortir. Partout au monde, les gens vont vers l’union. Seule l’union fait la force. Certes, nous sommes dans une situation délicate au Mali. Il s’agit des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA. Le Mali est un pays à vocation africaine, à vocation sous-régionale. Il est important que des dispositions soient prises par nos gouvernants pour essayer de se remettre ensemble non seulement avec la sous-région, mais aussi avec l’Afrique. Ceci serait pour respecter l’esprit des pères fondateurs. L’esprit des pères fondateurs du Mali qui ont mis dans la constitution du Mali que le Mali peut même se passer d’une partie de sa souveraineté pour l’unité de l’Afrique. Donc, si cela est vrai, il est important que nous fassions des concessions pour permettre la cohésion avec nos voisins et avec les autres pays de l’Afrique. Il s’agit de trouver des voies et moyens pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Plus que des questions de date, je pense que c’est surtout aujourd’hui le poids des souffrances des populations. Que ce soit dû au contexte mondial, mais aussi au contexte sous-régional, je pense qu’il faut œuvrer pour que nous puissions retrouver notre place dans le concert des nations, ce qui va nous aider aussi à combattre le terrorisme. Parce que le terrorisme ne se combat pas avec l’armée, c’est aussi par le vivre ensemble que nous pourrons venir à bout des terroristes.

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*Djiguiba Keïta dit PPR, secrétaire général du PARENA : «Un gouvernant n’a pas de fierté à être isolé »

Un gouvernant n’a pas de fierté à être isolé. Donc, que les gouvernants travaillent à ce que le Mali ne soit pas isolé, que les sanctions soient levées. Ça n’appartient qu’aux gens de la transition que les sanctions soient levées dès demain.

Source : Le Républicain

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