PRESENTATION DE VŒUX DE NOUVEL AN DE L’URD A LA PRESSE : Soumaïla Cissé félicite et encourage les hommes de médias dans leurs missions

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Fidèle à sa tradition, le président de l’URD, l’honorable Soumaila Cissé a présenté, le mardi 22 janvier 2019 à la Maison de la presse; ses vœux de Nouvel An à la presse. L’occasion était pour lui  d’inviter les hommes de médias à dénoncer les maux qui minent la société malienne. C’était en  présence du vice-président de la maison de la presse, Alexis Kalambry, des députes, des cadres, des militants et sympathisants de l’Union pour République et  la Démocratie (URD).

Dans son intervention, le président de l’URD a expliqué  que malgré la faiblesse de leurs  moyens; les journalistes continuent à dénoncer les maux qui minent notre société. Ces dénonciations constituent un apport inestimable en vue de la quête de la bonne gouvernance et de la gestion saine des deniers publics. « Je tiens à vous en féliciter », rend-il hommage. L’ancien patron de l’UEMOA invite les journalistes à persévérer : «  Continuez  à DENONCER les dérives! Continuez à interpeller ! En un mot, continuez à jouer pleinement votre rôle de 4e pouvoir ! Pour l’honneur de votre profession, pour la dignité des Maliens, pour le confort de notre démocratie, résister ! Ne point céder! », a-t-il dit.

Soumi sollicite la dépénalisation de la presse

Par ailleurs sans démagogie; Soumaila Cissé estime que  la liberté de presse est  beaucoup  menacée au Mali; et qu’il  faut aller vers la dépénalisation des délits de presse car, dit-il, « Au Mali, le constat est triste, sinon alarmant!   Ainsi, plusieurs journalistes, assignés en diffamation devant les tribunaux maliens », a déploré M Cissé . Avant de proposer comme solution : « Il est temps pour notre pays d’aller vers la dépénalisation des délits de presse ».

Le président du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie a aussi déploré le recul du Mali en matière du respect de la liberté de presse. Selon lui, le Mali est classé 115e sur 180 pays évalués.   « Ce résultat peu reluisant nous éloigne de notre statut de bon élève obtenu il y a moins de 10 ans et nous maintient dans la zone rouge ».  Il n’en décolère pas et ajoute : « En 2012, le Mali occupait, en effet, l’honorable 25e place; il chute  en 2018 à la 115eplace aux côtés de dictatures liberticides ». Pour le principal parti de l’Opposition, il est plus que nécessaire pour le Mali  d’avoir une presse de qualité; disposant de moyens adéquats et de personnels bien formés, gage de saine information.

Mamadou DOLO

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