Alassane Ouattara : A quoi joue (donc) le vieux d’Abidjan ?

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Alassane Ouattara
Alassane Ouattara

Des tentatives avortées à sauver le régime d’IBK en 2020 à l’affaire des mercenaires en passant  par l’hébergement des opposants et autres fuyards maliens a son activisme contre le Mali au sein de la CEDEAO. Le président ivoirien Alassane Ouattara n’a cesse de poser des actes inamicaux et subversifs contre notre pays.

Alassane Ouattara n’a jamais accepté la chute d’IBK. Il a donc utilisé tous les moyens en sa possession pour faire échec à la transition en cours : Embargo, fermeture des frontières, financement des groupes hostiles à la transition, etc. Il continue encore avec cette énième tentative de déstabilisation, l’audace des Maliens à débarquer son acolyte IBK lui est restée en travers de la gorge. Contre le peuple malien, Alassane Ouattara a gardé une dent tenace !

L’hostilité  de Alassane Ouattara remonte dès les manifestations monstres  du M5 RFP en juin juillet 2020.  Depuis ce moment, sous l’impulsion d’Alassane Ouattara, la CEDEAO, n’avait cessé de brandir la menace des sanctions contre les dirigeants du mouvement qui exigeait le départ d’IBK.  Le Président Ouattara  a, en effet, tout tenté pour torpiller  le mouvement. En vain !

Alassane Ouattara  et IBK avaient  en commun d’être des présidents nommés par la France. En effet, le vieux Président ivoirien avait bénéficié du soutien de l’ex-puissance coloniale pour occuper le fauteuil présidentiel à la suite d’une rébellion sanglante et au prix fort : des centaines de milliers de victimes.

Pourtant lors de la crise ivoirienne, les Maliens avaient  pris fait et cause pour Alassane Ouattara offrant notamment  gîte et couvercle  à ses proches.

N’ayant pas pu sauver IBK, le président ivoirien s’est alors  échiné à poser des actes contre le Mali et nouveaux dirigeant du pays. Pour certains observateurs, ADO est tout simplement de Macron.

Dans ce sens, la CEDEAO sous l’impulsion de Alassane Dramane Ouattara, a pris une série de sanctions contre le Mali, le 9 janvier 2022 : Fermeture des frontières, gel des avoirs, rappel des ambassadeurs…

Ces sanctions ont choqué l’opinion publique malienne et africaine. Aujourd’hui encore des voix s’élèvent partout pour dénoncer l’acharnement de la CEDEAO contre le Mali et ses dirigeants.  Ces sanctions sont  finalement  levées le 3 juillet 2022.

Autre acte posé par ADO : l’accueil et l’hébergement à Abidjan de plusieurs personnalités politiques maliennes en délicatesse avec le pouvoir sinon la justice malienne. Il s’agit, notamment de Karim Keita, ancien  député (fils) de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita). Ce dernier fait pourtant l’objet d’un mandat d’arrêt international ; car soupçonné d’entre impliqué dans la disparition du journaliste  Birama Touré. D’autres pontes de l’ancien  régime ont trouvé refuge à Abidjan, notamment, l’ancien ministre de la Défense Tiéman Hubert Coulibaly, Ainéa  Ibrahim Coulibaly, président du Mouvement républicain.  Ce dernier s’est autoproclamé président de la transition depuis Abidjan en mars 2002. Il fait l’objet  de poursuites judiciaires.

Pourquoi ces actes inamicaux contre le Mali ? Que veut au  juste Alassane Dramane Ouattara ? A quel jeu joue le vieux Président qui après tripatouillage de la constitution ivoirienne est à son troisième mandat ? Ce sont là des questions posées aujourd’hui au sein de l’opinion malienne. Pour sa part, Pr Franklin Nyamsi, panafricaniste et conseiller de Guillaume Soro, explique : « il (Alassane Outtara) se croit supérieur, li n’a jamais pardonné aux Autorités de la transition leur refus d’allégeance. Surtout leur volonté de souveraineté. Il  entreprendra toutes  les actions pour déstabiliser le Mali ». Le Pr Nyamsi ajoute : «  l’histoire les 49  « mercenaires   révèle la vrai face de Ouattara : un dirigeant à la solde des impérialistes, prêt à tout pour assouvir sa soif de pouvoir  et son affairisme effréné  ».

Il est aussi reproché à Alassane Ouattara, ne conversation téléphonique présumée entre  lui et l’ancien Premier ministre d’IBK.

Dans cet enregistrement de près de 5 minutes, on entend deux voix. Elles ressemblent à celles de Boubou Cissé et du Président ivoirien, Alassane Ouattara. Ce dernier demande à M. Cissé de le « briefer » sur l’impact des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. L’interlocuteur au bout du fil présage  « une situation qui ne pourrait pas être tenable dans 3 ou 4 semaines de plus, malgré ce que font croire les autorités de la transition ». Il évoque, aussi, la cherté de certains produits, et même l’impossibilité de payer les salaires dans les mois à venir. Les deux hommes tiennent d’autres propos sur l’attitude des autorités actuelles du pays.

A la suite de cette affaire le parquet de la commune 4 a ouvert  une enquête préliminaire pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali : En cause une conversation téléphonique entre deux personnalités dont l’une est malienne.

Alors, l’on doit n’être guère surpris aujourd’hui du coup foiré de Assane Ouattara consistant à l’infiltration à Bamako de « mercenaires ». La question essentielle  est de savoir l’objectif visé par cette infiltration d’éléments des forces spéciale armées ivoiriennes, dont la plupart appartient aux forces spéciales ? Dans quel cadre ces militaires ont-ils été envoyés à Bamako ? Quels étaient les objectifs visés par les commanditaires de cette infiltration ? Les enquêtes en cours permettront sans doute de lever des voiles sur cette affaire qui sent une forte odeur de mercenariat commandité par le vieux d’ Abidjan.

Mémé Sanogo

Source : L’Aube 

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