Éditorial : Exemple religieux de volonté nationale et de valeur militaire

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Amadou N'Fa DIALLO, dirpub
Amadou N'Fa DIALLO, dirpub "Le National"

Fin de semaine trépidante qu’ont vécue les Maliens le jeudi et le vendredi derniers, 21 et 22 juillet 2022 ! Comme à l’accoutumée, alors qu’ils ont encore le temps suffisant pour aller vers les citoyens afin de préparer les relais nécessaires à leur ambition de conquérir le pouvoir en gagnant les prochaines élections, les partis politiques et regroupements de partis politiques dits du Cadre d’échanges pour une transition réussie (?) ont encore misé sur l’arrivée à Bamako du Médiateur de la CEDEAO.

Ils sont toujours incapables de comprendre que Goodluck Jonathan ne peut nullement être pour eux le chef de troupes, encore moins le chef de guerre qu’ils espèrent pour reprendre les rênes de la République et de l’État dont ils ont été dessaisis après trente éprouvantes années marquées par la kleptomanie qui a sapé les fondements de notre État en destructurant notre armée nationale et en nous faisant perdre quasiment le contrôle sur 73% de notre territoire. N’empêche, à chaque fois que l’arrivée du Médiateur de la CEDEAO est annoncée, ces politiciens ringards, qui ont plus à demander pardon au peuple qu’à rechercher son suffrage, se fendent des communiqués et des déclarations plus risibles et politiquement inintelligents les uns que les autres. De la réalité difficile du pays, ils s’en foutent comme de l’an 40 ! Ce fut le cas- et ce serait toujours ainsi- le jeudi dernier, en demandant, pour la énième fois,  la démission du Premier ministre. Ce qui montre qu’ils n’ont pas d’autres programmes de société, ce qui atteste aussi qu’ils veulent pousser le Président de la Transition à jeter à la poubelle toutes les revendications et recommandations citoyennes formulées par le peuple lors des Assises Nationales de la Refondation, en faisant venir en masses aux affaires les prédateurs d’hier bien identifiés, ces spécialistes de faux bureaux d’études pour pomper l’argent public, ces bavards qui n’ont d’atouts que leurs langues bien pendues et qui ne peuvent mobiliser ni leurs propres proches, encore moins des citoyens désormais bien éveillés et conscients des adversités imposées à la patrie. Telle est la triste réalité des merdeux de la République qui, il faut bien le noter, ne se sont point émus de l’attaque du camp Soundjata Keïta, la plus grande garnison militaire du Mali, à quelques encablures de Bamako, la capitale. Les différents succès des FAMA depuis le 28 décembre 2021 les ont d’ailleurs toujours glacés. Qu’ils ne réagissent donc plus positivement sur ces sujets, en nous épargnant leurs applaudissements et expressions de solidarité sournois, nos cœurs ne supporteront en tout cas pas leurs laides larmes de crocodile.

Mais l’événement du vendredi, 22 juillet, a montré combien notre peuple est brave et digne, conscient qu’il est que la race de militaires et d’officiers de l’Armée et les politiques aux affaires  ont le souci de la patrie vissée à l’âme. Religieusement, il nous a été servi un exemple de volonté nationale et de valeur militaire.  À l’image du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, Chef de l’État, Chef suprême des Armées, le peuple n’a pas paniqué. Les attaques qui se multiplient partout, certes douloureuses, n’effraient ni nos troupes, ni le commandement, ni le peuple. Chaque Malien digne est conscient qu’il n’est pas question de céder à la panique, à la spirale des crimes visant à nous faire ployer afin de permettre à la France et à ses suppôts de remettre la main sur notre pays. Géographiquement, nous sommes le verrou, donc la principale cible. Mais notre patriotisme nous oblige à être la clef pour la libération du Sahel, de l’Afrique entière même, avec l’appui des panafricains qui se comptent désormais par millions. Le Chef Goïta fait preuve de valeur militaire, d’ambitions de souveraineté vraie, d’ardeur à la tâche. Confiance en lui pour forger le nouveau destin, vertu des grands peuples qui ont bâti les grands empires sur les substratums desquels nous sommes debout face aux impérialistes.

Amadou N’Fa Diallo

Source : Le National 

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