Cette conférence, très riche en couleur s’est tenue sous la présidence du président de l’UA le PR Mavky Sall, du Pr Faki, de l’ancienne présidente du Liberia Ellen Johnson et celle de la Centrafrique Catherine samba Panza , l’envoyée spécial du Pr Faki sur les questions du genre de la paix et de la sécurité : Bineta Diop. En ligne, la présidente de l’Ethiopie, le président de l’Afrique du Sud et la secrétaire Général des nations unies y ont participé.
Notre compatriote Mme Haidara Aichata Cissé dite Chato connue pour son patriotisme n’a pas laissé cette occasion passée pour signaler les maux auxquels le Mali est confronté. Elle a plaidé pour la levée des sanctions individuelles et politiques contre le Mali. Elle a fait savoir l’effort fourni par la transition pour aller sereinement à des élections à la date convenue avec la Cedeao. Chato a profité de l’occasion pour remercier le Pr Macky sall pour avoir soutenu le Mali pour la levée des sanctions à travers la plateforme des femmes du Mali.
Selon elle, l’union africaine devient de plus en plus une institution à double vitesse qui a manqué de cohérence dans ces dossiers par rapport la crise institutionnelle qu’à connu certains états membres. Il s’agit du Mali de la Guinée du Burkina et du Soudan. ‘’Je demande fortement au Mali de contacter les pays concernés pour demander la levée immédiate des sanctions politiques et individuelles qui leur sont imposées. .Les dirigeants des pays cités doivent faire front commun pour ce faire les sanctions. En ce qui concerne le Mali, des efforts sont en cours pour l’organisation à la date des élections. Dans les heures ou jours à venir je mettrai en ligne une pétition pour dénoncer l’injustice et l’acharnement contre les quatre pays concernés en général et le Mali en particulier. Un coup d’état n’est jamais souhaitable dans une démocratie même relative mais une fois que c’est fait il faut plutôt accompagner les transitions’’. Les décisions en cours ont montré leurs limites et ne font que braquer tous les jours un peu plus la population et les dirigeants de la transition, a déploré Chato. Le cas du Mali en est une véritable illustration. C’est pourquoi elle demande aux Maliennes et maliens comme à l’accoutumée d’engager ensemble ce combat noble pour notre pays qui ne peut et ne doit pas continuer à être suspendu des instances de la Cédeao et de l’union africaine, ce qui nous empêche d’être autour de la table des décisions
Rappelons qu’au cours de cette conférence, les chefs d’Etat de l’union ont décidé de faire de ce thème une loi afin de présenter qux différents parlement pour que les hommes s’engagent pour mettre fin à la discrimination positive.
D. Kéita
La Sirène
