Grogne syndicale : La SAG-Syntade sera en justice le jeudi prochain contre le Syntade de Yacouba Katilé

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« Nous ne pouvons pas être les apôtres de notre propre division et subir les conséquences d’une grave et aberrante fragmentation qui tendent à nous faire oublier nos traditions de luttes ouvrières. Nous ne sommes pas des dissidents, nous portons plainte contre les violations du droit ».

Ces propos sont du secrétaire général adjoint de la Section syndicale de l’administration générale, Modibo Yattara au cours de la rencontre avec les journalistes.

La Section syndicale de l’administration générale (SAG-Syntade) a animée le 21 février 2019 à la Maison de la presse une conférence de presse pour annoncer leur procès contre le Syntade de Yacouba Katilé prévue le 28 février 2019 et demande l’annulation de la suspension du secrétaire général de la Section syndicale de l’administration générale Khéfing Kanté.

Animée par Modibo Yattara, secrétaire général adjoint de la Section syndicale de l’administration générale, on notait la présence du secrétaire aux revendications, Sékou Bakayoko et secrétaire à l’organisation, Hassane Aboubacar Kanté.

Nous refusons que notre plainte soit étouffée sous la chape du silence dont on a voulu l’envelopper, déclare le secrétaire général adjoint de la SAG. « Nous nous protégeons de toute querelle de personne, notre querelle c’est comment grandir la maison syndicale que nous avons héritée de nos aines. Nous voulons protéger notre maison commune de la fragmentation qu’elle a connue et qui risque de se compliquer. Nous ne sommes pas des dissidents et nous portons plainte contre les violations du droit », signale M. Yattara.

Pour lui, le 13è congrès ordinaire du Syntade s’est tenu dans les conditions totalement irrégulières. Et de préciser qu’il n y a pas eu de conseil national et pas de congrès et les mêmes fautes risquent de se reproduire au niveau central. Le conférencier a appelé ses camarades qui n’ont pas compris l’objet de la plainte à bien regarder ce qui se dessine autour d’eux.

Pour le secrétaire aux revendications, Sékou Bakayoko, nous voulons le respect strict du statut et règlement. M. Bakayoko a rappelé qu’à la veille du 13e congrès, ils ont noté des cas de violations des statuts en ses articles 5, 6, 15, 16, 17 et 18, inacceptables. « Nous ne sommes nullement dans des querelles de personnes, mais veillons au respect des textes et de la démocratie au sein de nos organisations et sommes contre la violation de l’article 15 (date, lieu et ordre du jour congrès communiqué un mois à l’avance puis le rapport transmis 2 mois)… », signale M. Bakayoko. Et de préciser que ces violations portent atteinte à l’image et à la grandeur du Syntade et de l’UNTM et ouvrent la porte à beaucoup de maux qui vont « miner notre syndicalisme ». Et d’ajouter que le nouveau conseil national qui ne peut juridiquement connaître des tâches assignées au BEN sortant sera installé après la démission du conseil national et du BEN élus au 12e congrès ordinaire.

La Section syndicale de l’administration générale est composée de 12 comités. Il s’agit des comités de l’ANPE, de la CMSS, du Fafpa, de la DNFPP, de la Canam, du MJECC, de l’Iniforp, du MTFP, du CSST, de l’Apej, du CNPV et du Fare.

Lassana

SourceLa Dépêche

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