Les représentants des 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont été reçus, vendredi en début de soirée au Palais de Koulouba, par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. C’était en présence du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, des membres du gouvernement et de Mahamat Saleh Annadif, chef de la MINUSMA.
Des échanges, l’ambassadeur de France à l’ONU, François Delattre en a retenu «une grande convergence de vue» entre le président Keïta et les membres du Conseil de sécurité, tous engagés « pour avancer d’un même pas et si possible d’un pas rapide dans la pleine mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation».
Le diplomate français s’est dit «frappé» par la volonté politique clairement exprimée par le président de la République lors de cet «entretien de très grande qualité». Interrogé par nos confrères de la radio allemande sur l’utilité de la MINUSMA, Ibrahim Boubacar Keïta a d’abord indiqué que l’Allemagne «nous appui en équipements utiles dans un temps où nous avons à faire à un ennemi invisible dans une guerre atypique».
Parlant de la MINUSMA, le président Keïta a souligné qu’elle n’est pas là uniquement en mission de stabilité militaire. En effet, elle appuie également les populations en termes de réponses à des besoins sociaux récurrents. «Il y a un appui médical, un appui en termes de développement, de formation… Donc cette mission est plus que jamais utile», a indiqué le chef de l’Etat.
Rappelons que cette visite du Conseil de sécurité est la quatrième du genre, juste avant la réunion du Conseil de sécurité au niveau ministériel sur la situation dans notre pays. Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga prendra part à cette rencontre prévue le 29 mars prochain.
Issa DEMBÉLÉ
Source: Essor