Célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Au Mali, selon un rapport du ministère de la santé cette maladie a atteint plus de 2 millions de personnes avec 1700 décès en 2018. Le département souligne également que les couches les plus touchées sont les femmes enceintes et les enfants âgés de moins de 5 ans.
Le nombre de cas confirmés de paludisme au Mali en 2018 s’élève à plus de 2 million 7 cent mille personnes dont 1 778 décès. Selon les données de l’Enquête Démographique et de Santé du ministère de la santé, le taux de prévalence du paludisme est de 19% au Mali. Selon ce document, les régions les plus touchées par cette maladie sont Sikasso avec 30 %, Ségou 26 % et Mopti 25 %. Bamako et Kidal restent les zones les moins touchées avec un taux de prévalence de 1%.
De manière plus globale, dans son rapport 2018, l’Organisation Mondiale de la Santé affirme que l’Afrique est le continent qui souffre le plus de cette maladie.En 2017, le paludisme a touché 219 millions de personnes dans le monde dont 92% en Afrique, toujours selon le rapport. Le nombre de décès du à cette maladie est estimé à 435 000, dans le monde, avec toujours le taux le plus élevé 93% sur le contient Africain.Les pays qui enregistrent plus de victimes dû à cette maladie cités dans le rapport de l’OMS sont le Nigeria avec 25% de décès, la République démocratique du Congo (11%), le Mozambique (5%) et l’Ouganda (4%).
Au Mali le centre national de formation et de recherche sur le paludisme est chargé de lutter contre la maladie. Selon ses responsables, la recherche du vaccin contre la maladie avance bien. Selon Docteur Issiaka Sagara maître de recherche dans ce centre, les stratégies de lutte contre le paludisme notamment les médicaments antipaludiques, l’usage des moustiquaires imprégnées ont permis la réduction de la morbidité et la mortalité néonatale.
« Zéro palu! Je m’engage » c’est autour de ce thème que les autorités maliennes ont développé cette année des nouvelles méthodes pour lutter efficacement contre le paludisme. Selon elles, l’éradication de la malaria au Mali nécessite l’engagement individuel de chaque citoyen.
Source : Studio Tamani