ABOUBACAR FOMBA, REPRESENTANT DU CANDIDAT PRVM FASOKO LORS DE LA RENCONTRE DU CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT DU MALI AVEC LES DIFFERENTS CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE

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Le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) a organisé, le jeudi 19 juillet 2018 dans la salle de conférence de Moussa Balla Coulibaly du CNPM, une rencontre tous les différents candidats à l’’élection présidentielle du 29 juillet prochain. L’objectif de la rencontre était pour mieux s’imprégner du programme de chaque candidat. La cérémonie a été présidée par le président du CNPM. Il avait à son côté Sidi Dagnoko, manager Spirit mccann, Aboubacar Fomba, représentant Mamadou Oumar Sidibé, candidat de la Coalition pour le Renouveau Politique (CRP) et président de  PRVM Fasoko. Cependant, plusieurs représentants des candidats ont passé pour donner le programme de leur candidat. Dont parmi ceux-ci, notre rédacteur a pu suivre l’intervention de Aboubacar Fomba, représentant le candidat de la Coalition pour le Renouveau Politique, M. Sidibé.

Son propos préliminaire, Fomba a fait savoir que le programme du candidat Mamadou Oumar Sidibé est globalement reparti en cinq points, à savoir l’agriculture, le numérique, consommons les produits et l’énergie renouvelable.

S’agissant de l’Agriculture, M. Fomba dira faire l’agriculture un véritable levier de création d’emplois et de richesse est le premier soucieux du candidat Mamadou Oumar Sidibé.

Il a poursuivi en disant que le numérique peut nous créer plus de 150 milles cadre d’emplois. La gouvernance  par compétence à travers le numérique pour faire en sorte que les corruptions et les vols de l’argents soient réduits. De ce fait, nous voulons que le Mali soit un pays de numérique. Le numérique prend en compte quatre parties. Le numérique économique, qui va faire en sorte que tout ce qui concerne le développement soit numérisé. Le numérique humanitaire qui est axé sur la gestion des ressources humaines. C’est avec ce numérique qu’il y aura la couverture sanitaire numérique qui permettra n’importe quel malien d’avoir une carte et de payer son impôt selon une fourchette de 30 milles francs. Le numérique en tant indument générationnel de revenus qui peut maîtriser le développement. Le numérique est un véritable outil qui s’inscrit dans tous les domaines y compris le cadastre.  Il sert à palier tous les problèmes fonciers avec l’utilisation de JPS à un endroit bien déterminé, le propriétaire est connu. Donc, le numérique permet de résoudre beaucoup de problèmes auxquels nous sommes confrontés.

En parlant de la consommation locale, M. Fomba a explique qu’il  nous faut  consommer  localement parce que nous avons cinq millions de maliens qui ont faim. Pourquoi ? Pendant  que nous avons tout pour pouvoir  nous nourrir. Nous allons le faire comment d’abord : il y a le bleu qui est connu de la région de Tombouctou. Nous allons élargir cette culture de bleu dans nos sous régions vers  la Côte d’Ivoire, le Togo et le Bénin qui sont mondialement connus comme une zone de culture de bleu. Nous  allons créer un million d’emplois à travers cette culture de bleu pour ne plus l’importer. Et au Mali, on ne va plus acheter de pain à plus de 150 f cfa. Quant au riz, nous allons augmentez les espaces cultivables. Nous allons lutter contre la corruption, le favoritisme et  le népotisme dans le domaine de l’occupation de l’espace  cultivable du riz dans l’office. Cela permettra à notre pays de produire beaucoup et vendre moins cher.  Nous allons aussi valoriser  le thé de Farako pour qu’il soit un thé malien. Avec nos cotons, nous allons produire l’huile, savon et les aliments bétail de coton. Si nous avons ces aliments de bétail en quantité, cela va permettre de réduire le prix de viande.

S’agissant de l’énergie renouvelable, M. Fomba dira que c’est un facteur important pour le développement de l’industrie surtout pour notre pays où l’EDM a une grande difficulté pour servir les Maliens en électricité. Nous allons réhabiliter le barrage de Sélingué parce qu’il ne fonctionne pas à cent pourcent. Et enfin, nous allons mettre en valeur tous les autres barrages qui entrent dans le cadre de développement d’hydro-électrique de notre pays.

Propos recueillis par Mamadou DOLO

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