Le gouvernement malien a 6 mois pour appliquer l’accord pour la paix et la réconciliation. Ce nouveau délai a été défini suite à la 73ème session de l’ONU. Où les différentes parties signataires ont conclu un nouveau document dénommé « Pacte pour la paix ». Selon le document, « si après les 6 mois aucun progrès n’est réalisé, le conseil de sécurité prendra des mesures contre les auteurs du blocage ».
Dans ce nouveau parchemin, il est indiqué qu’après les 6 mois suivant l’investiture du président de la République, les différentes parties devront rendre compte. Cela, sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Sanction contre toute personne à l’origine d’un blocage
Selon le secrétaire général de l’ONU, c’est de cela que dépendra la nature de l’engagement du conseil de sécurité avec le Mali. L’organisation a aussi une fois de plus brandi des menaces de sanctions. Contre toute personne qui sera à l’origine du blocage de ce processus.
Ainsi en acceptant de signer ce « pacte pour la paix », les différentes parties s’engagent à accélérer les travaux. Pour la mise en œuvre de l’accord de paix. Néanmoins, ce délai est donné pour l’application de l’accord alors qu’il y a deux mois, le conseil de sécurité de l’ONU dans un rapport, a cité les noms de quelques responsables des groupes armés qui s’adonnent à des activités rendant la mise en œuvre de l’accord difficile.
Trois ans après sa signature, certains observateurs pensent que les dividendes de cet accord de paix laissent à désirer.
« Ce délai de 6 mois n’est pas tenable ». C’est ce que pensent certains groupes signataires de l’accord pour la Paix. Selon Mohamadou Djeri Maiga, membre de la CMA, la mise en œuvre de l’accord va être accélérée. Afin de soulager la souffrance des maliens et non pour satisfaire le Conseil de Sécurité de l’ONU. Il a fait cette déclaration ce matin lors de la prise de contact entre les groupes armés et leur nouveau ministère de tutelle.
Source : Studio Tamani