Le 11 juin prochain, le gouvernement dirigé par Dr Choguel Kokalla Maïga aura vécu une année pleine. Il faut rappeler que sept semaines après sa prise de fonction, l’équipe de 28 membres (25 ministres pleins et 3 ministres délégués) a dégagé ses priorités dans un Plan d’action dont l’essentiel devait être fait en six mois.
Il s’agit de renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national, entreprendre des réformes politiques et institutionnelles, organiser les élections générales et adopter un pacte de stabilité sociale pour considérablement réduire les grèves corporatistes.
Cependant, l’exécution du Plan d’action du gouvernement (PAG) a buté à plusieurs facteurs négatifs comme les sanctions injustes et humaines imposées à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en janvier dernier. Ces sanctions, faut-il le reconnaître, sont durement ressenties par nos compatriotes.
Quoi qu’il en soit, les autorités comptent jouer le jeu de la transparence. Sur instruction du président de la Transition et dans l’esprit de redevabilité des gouvernants vis-à-vis des citoyens, le Premier ministre a décidé que les membres du gouvernement rendent compte de leurs réalisations à la tête de leurs départements respectifs.
Pour ce faire, le concept de «action gouvernementale» d’une durée de 30 min est proposé sous forme d’entretien avec l’ORTM en collaboration avec l’Amap et des médias privés (choisis en fonction de leurs domaines). L’entretien tournera autour des thématiques suivantes : l’état des lieux à la prise de fonction du ministre ; les efforts apportés en termes d’actions et initiatives majeures ainsi que les obstacles et les perspectives.
À travers cette opération, le gouvernement de Transition vise comme objectif l’amélioration de la communication gouvernementale, en rendant plus visibles et lisibles ses actions et efforts en vue de la stabilisation du Mali.
Les entretiens sont organisés à la Primature par des équipes de production de l’ORTM. L’entretien est réalisé par un duo de journalistes (un journaliste de l’ORTM et un journaliste d’un autre média) en français et en bamanankan.
L’entretien avec le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a ouvert hier le bal. Le patron de l’Hôtel de Finances a expliqué les efforts du gouvernement pour faire tourner l’économie nationale dans un contexte de sanctions de la Cedeao et de la crise mondiale marquée la pandémie de la Covid-19 et la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Source : L’Essor