Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 sont déterminés à aller au bout de leur lutte. Peu importe le prix ! C’est ce qu’a laissé entendre le secrétaire général du Syndicat national de l’éducation de base (Syneb), Amadou Coulibaly, lors de son passage sur le plateau de l’émission Foroba Baro sur Renouveau TV et FM. “Tant que nos doléances ne sont pas satisfaites, il n’y aura pas d’école cette année“, avertit-il.
La reprise des cours dans les écoles publiques au Mali risque de prendre encore du temps. Après les grèves de trois jours, cinq jours et dix jours, l’option d’une grève illimitée dans les écoles publiques au Mali n’est pas écartée. Les propos de l’un des secrétaires généraux des syndicats signataires du 15 octobre 2016, Amadou Coulibaly, n’écartent pas cette option. ” Tant que nos doléances ne sont pas satisfaites, il n’y aura pas d’école cette année. Et nous sommes prêts à assumer toutes les conséquences”, a-t-il laissé entendre.
A l’en croire, l’échec des négociations avec le gouvernement s’explique par la mauvaise volonté de celle-ci. Contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, précise-t-il, ces grèves n’ont pas le but de pénaliser les élèves des écoles publiques, mais d’améliorer le niveau d’instruction dans ces établissements.
A la question de savoir s’ils vont sursoir à leur grève après la satisfaction de quatre points de leurs doléances, la réponse du secrétaire général du Syneb est on ne peut plus clair. “Non ! Nous n’avons pas confiance au gouvernement”, tout en ajoutant que ce dernier ne prend pas au sérieux cette situation qui paralyse l’école publique malienne depuis plus d’un mois.
Les points de désaccord à ce jour concernent cinq points sur les dix contenus dans le cahier de doléances.
Les revendications se résument à l’octroi d’une prime de documentation aux enseignants, celui d’une prime de logement, la relecture de immédiate du décret N°529/P-RM du 21 juin 2013, en ses articles 1, 2 et 3, l’annulation des décrets N°2018-0800/P-RM du 19 octobre 2018 et N°2018-0801/P-RM et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux de l’Etat.
Source: L’Indicateur du Renouveau