Le Président du Parti socialiste, Amadou Koïta estime que gérer un pays c’est de faire en sorte de répondre aux aspirations et aux préoccupations profondes de son peuple. « Nous savons que nous sommes dans le monde et nous savons que ses principes sont là. Notre pays ne peut pas avoir raison sur l’ensemble de la communauté internationale. Tous ces pays ne peuvent pas être contre le Mali », dit-il.
Devant les critiques des partisans de la transition lors d’un débat télévisé, le Président Koïta laissera entendre que le Mali nous appartient tous et que nous devons tous songer à faire en sorte que notre pays soit une référence, que notre pays puisse relever ces défis énormes afin qu’on puisse léguer un Mali meilleur à la génération future. « Mais ce n’est pas à travers des discours », prévient-il.
En effet, la constitution malienne dans son article 26 dit que la souveraineté appartient au peuple malien qu’il l’exerce à travers des représentants ou par voie référendaire. Selon le Président du PS, aucun individu, aucune fraction du peuple ne peut s’en attribuer l’exercice. Toute force est détruite par ses excès, le plus fort n’est jamais fort que s’il transforme la force en droit et l’obéissance en devoir.
Le CNT est sensé être l’organe législatif qui contrôle l’action du gouvernement. Il déplore que deux Premiers ministres sont passés et ont présenté leur Plan d’Action devant le CNT en promettant de respecter le délai de la transition. Pour lui, c’est sur la base de cette promesse que cette institution a voté les programmes d’action gouvernementale. Donc, aujourd’hui, il n’a pas pu le faite, son rôle c’était de les convoquer, de les interpeller si possible voter une motion de censure contre lui, c’est ça la démocratie.
Ibrahima Ndiaye
Source : Mali Tribune