ANR: Fin de la phase communale

0
23

Les Assises nationales de refondation de l’Etat ont démarré le le samedi passé au niveau des communes de l’intérieur du pays.

En prélude à ces assises, le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta a fait une adresse à la Nation dans laquelle il a appelé ses compatriotes à prendre part massivement à ce rendez-vous historique qui va sans doute tracer les voies d’un Mali émergent à travers ses recommandations.

Les Assises nationales ont commencé à la veille du sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja où les Chefs d’État d’Afrique de l’ouest ont réitéré leur exigences aux autorités de Bamako d’organiser des élections en Février 2022.

Selon l’ancien ministre Achimi Koumaré, président du Comité d’organisation des assises nationales de refondation de l’Etat, la communale des « Assises nationales de la refondation » qui  s’est ouverte ce samedi 11 décembre au Mali s’est bien passée. Selon lui, les populations ont on beaucoup participé aux débats, ce qui denote de l’importance qu’elles accordent à ces assises qui seront le socle du Malikura.

Ces consultations qui se poursuivront jusqu’au 30 décembre par des étapes régionales et nationales ont pour objectif de trancher sur un éventuel prolongement de la transition et de discuter sur les réformes prioritaires que notre pays doit entreprendre.

Ainsi dans les mairies ou les salles polyvalentes d’une majorité de localités du Mali, des notables ainsi que d’autres citoyens se sont réunis tôt le samedi dernier pour la première journée des assises communales de la refondation.

Au total, 538 communes ont été « reconnues praticables et sécurisées » sur les 749 identifiées par le Comité d’organisation des assises nationales de refondation de l’Etat.

En effet, jusqu’au 30 décembre, des fortes recommandations sortiront des les treize thématiques concernant, entre autres, la défense et la sécurité, l’éducation et les questions politiques et institutionnelles.

A travers ces assises, le Gouvernement de transition a décidé d’« engager un véritable processus de refondation du Mali ». Selon l’ancien ministre Koumaré, les conclusions de ce forum seront un outil pour établir un chronogramme détaillé en vue des prochaines échéances dont celles prévues pour des élections.

L’arbre ne doit cependant pas cacher la forêt, car plusieurs partis politiques, organisations et autres regroupements ont décliné l’invitation. Au nombre de de ceux-ci on peut citer les Mouvements armés, la CMAS de l’imam Dicko. Ils dénoncent tous le clanisme des autorités de transition.

Enfin, le groupement des partis politiques pour une transition réussie indique ne pas avoir été entendu sur l’établissement d’un calendrier électoral, avant le démarrage de ces assises. Ce qui constitue, à ses yeux, un point de blocage à sa participation.

Seydou Diamoutene

Source : 22 Septembre

Laisser votre commentaire