Après le mandat parlementaire, une prorogation gouvernementale, et après ?

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Les membres du gouvernement Boubou n’en finissent pas de savourer une délivrance intervenue dans le sillage des présentations de vœux à Koulouba. Croisant le doigt et tournant le pouce depuis la fin du Dialogue National Inclusif, leur angoisse a été en effet rompue par une annonce officielle du président IBK sur sa décision de mettre une ferme à la hantise de remaniement qui affecte l’administration malienne.

Le renoncement d’IBK repose, selon toute évidence, sur un besoin de mieux opérationnaliser l’équipe gouvernementale dans le cadre du processus des législatives réclamées à cor et à cri par les participants au DNI. Du coup, c’est le gouvernement Boubou qui semble prendre le relais du syndrome des prorogations après l’institution parlementaire.

Le hic est que l’ajournement du remaniement pourrait aussi ne pas déboucher sur les objectifs sous-tendus, à savoir : le renouvellement de l’hémicycle par des élections législatives dignes ce non. Dans ce cas, c’est bonjour les dégâts car le cycle des prorogations pourrait ne pas manquer d’atteindre l’institution présidentielle.

La Rédaction

Source : Le Témoin.

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