Les groupes terroristes sont de plus en plus déchainés, depuis la double attaque meurtrière de Boulkessi et Mondoro. Si dans ces deux localités, les assaillants ont mobilisé tout un arsenal pour déstabiliser le dispositif sécuritaire, à Ansongo aussi bien qu’à Ménaka (les deux positions visées au cours du weekend dernier), c’est un groupe beaucoup plus restreint qui avait pris pour cible les positions militaires.
Les assaillants en motos ont été repoussés, le weekend dernier, dans un check-point des FAMas après qu’ils eurent tiré plusieurs coups de feu en direction des militaires. Lesquels ont riposté vigoureusement aux tirs des assaillants avant de les prendre en chasse. L’un d’entre eux aurait été neutralisé par les militaires. Au même moment et de façon simultanée, d’autres hommes armés ont croisé le fer avec un détachement militaire au niveau d’un check point, à l’entrée de la ville de Ménaka. Pas de perte en vie humaine, selon des sources sécuritaires, qui précisent que les assaillants ont été repoussés.
La ville de Gao, faut-il le rappeler, fait régulièrement face à des attaques récurrentes contre les positions militaires, dont la dernière en date remonte au 7 octobre dernier. Des hommes armés avaient ouvert le feu sur le check-point des FAMa vers la sortie de la ville de Gao menant à la route d’Ansongo. L’attaque a été repoussée et une contre-offensive lancée aux trousses des assaillants.
Une attaque similaire avait visé, dans la nuit du 7 au 8 octobre, la préfecture de Ménaka. Dans la fusillade, le Sous-préfet de la localité d’Anderraboukane avait été blessé par balle.
Ces incidents démontrent, une fois de plus, la recrudescence de la violence armée et la mobilité des groupes terroristes dans les localités du nord et du centre du pays.
Une situation qui amène les forces armées à redoubler de vigilance.
Abdoulaye DIARRA
Source : L’Indépendant