Assimi Goïta, lors de son Discours à la nation à la veille du 60e anniversaire du Mali : « Notre seul combat est le Mali »

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© Nipah Dennis, AFP Assimi Goïta, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, lors de la réunion de la Cédéao, à Accra, au Ghana, le 15 septembre 2020
© Nipah Dennis, AFP Assimi Goïta, président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) au Mali, lors de la réunion de la Cédéao, à Accra, au Ghana, le 15 septembre 2020

À l’occasion de la commémoration de l’accession à l’indépendance pour le Mali, le président du CNSP s’est attelé à l’exercice traditionnel de vœux à la Nation. Dans son discours, plusieurs assurances ont été données en ce qui concerne les réformes indispensables à mener au Mali.

Des réformes institutionnelles, sécuritaires, éducatives, sociales et économiques, voilà entre autres les grands chantiers sur lesquelles le Mali est appelé à travailler pour le changement tant souhaité. En tout cas, c’est ce qui ressort du tout premier discours à la Nation du président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP). C’était au seuil du 60e anniversaire de la fête d’indépendance du Mali.

Dans ce Discours à la nation, qui a duré 12 minutes, le président du CNSP, Assimi Goïta a donné plusieurs assurances au peuple malien. Des assurances qui montrent que ce Comité a conscience de toute l’urgence de la situation au Mali. Il invite à mettre cette fête d’indépendance sous le signe du changement.

Sur le plan sécuritaire, le nouveau vice-président de la transition malienne ne fait aucun doute que les guerres imposées au Mali se gagneront avec le temps. Pour ce faire, les forces de défense doivent être mieux équipées. Tâche à laquelle il s’engage à réaliser.

Le domaine éducatif doit également devenir plus compétitif. Cela passe également par mettre les enseignants dans leurs droits, a-t-il indiqué. Chose à laquelle le CNSP s’est attelé dès son arrivée au pouvoir. Une démarche qui a abouti à l’accord trouvé autour de l’article 39, dont la non-application paralysait le secteur éducatif. Pour une formation de qualité, le président du CNSP trouve indispensable de mieux former les enseignants. Cela passe par la formation continue.

Sur le plan politique, afin d’éviter les tripatouillages lors des élections, le colonel Goïta trouve indispensable une révision des listes électorales. Celles-ci doivent être fiables, estime-t-il. Ce n’est pas tout, il rassure que des institutions fiables doivent également être mises en place.

S’agissant du volet développement économique et social, pour le plein épanouissement du peuple malien, le nouveau vice-président de la transition malienne indique que les voies publiques doivent être praticables, l’eau et l’électricité doivent être disponibles. Outre cela, l’injustice doit être vaincue.

Après toutes ces mesures sociales, le président du CNSP invite le peuple malien à une rupture profonde avec ses manières habituelles d’agir. Car le changement implique un sacrifice profond de la part de tous les citoyens. À l’en croire, « le changement, c’est maintenant ». Le colonel Goita prévient toutefois : « Nous travaillons à ce que nul ne puisse s’enrichir impunément ». Il rassure que « l’humilité ne sera plus un obstacle juridique ».

Pour une paix durable, le président du CNSP a donné l’assurance que l’Accord pour la paix ainsi que les conclusions du Dialogue national inclusif seront mis en œuvre. « Notre seul combat est le Mali », a-t-il conclu.

F Togola

Source: Le Pays

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