33 militaires maliens ont été tués dans l’embuscade qui a visé , le lundi 15 mars dernier, leur position sur l’axe Lellehoye-Tessit, selon un nouveau bilan annoncé hier mardi par l’armée malienne. Un précédent bilan établi mardi, faisait état de 11 militaires morts, 14 blessés dont 8 graves, 11 portés disparus et 3 véhicules détroits.
Le lundi 15 mars 2021, aux environs de 13 heures, les militaires maliens de la relève du poste de sécurité de Tessit, localité située à une soixantaine de km d’Ansongo, sont tombés dans une embuscade tenue par des groupes armés terroristes d’une centaine d’hommes à bord de Pick-up et sur des motos, selon l’armée malienne. Selon un premier bilan de l’armée, le mardi 16 mars, l’attaque aurait fait 11 militaires morts, 14 blessés dont 8 graves, 11 portés disparus et 3 véhicules détruits.
Hier, mercredi 17 mars, le chef d’État-Major Général des Armées a indiqué que suite à l’attaque terroriste, le demi bilan à la date de ce jour à 12h00 et après ratissages des militaires maliens se présente comme suit : Côté FAMa : 33 morts et 14 blessés ; côté ennemi : 20 morts retrouvés sur le terrain. « Tous les blessés sont présentement évacués dans des centres de prise en charge spécifiques. »
Dans son dernier rapport sur la situation au Mali, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fait savoir que les Forces de défense et de sécurité maliennes, les forces internationales, la MINUSMA et les groupes armés signataires ont essuyé 35 attaques asymétriques ; 55 % d’entre elles se sont produites dans le nord du Mali, dont 14 % dans la région de Kidal, 33 % à Tombouctou et 8 % à Gao. Pour la première fois, précise le rapport, des attaques à l’engin explosif improvisées ont été enregistrées dans les régions de Koulikoro et de Sikasso, dans le sud du Mali. Le centre du Mali a été le théâtre de 45 % des attaques, dont 36 % se sont produites dans la région de Mopti et 9 % dans celle de Ségou. Aux dires du secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations Unies), les Forces de défense et de sécurité maliennes ont été la cible de 17 attaques au cours desquelles 30 soldats ont été tués et 48 blessés.
M. K. Diakité
Source : Le Républicain