Je n’aurai d’autre limite que la Constitution ».
En clair, IBK tient à assurer jusqu’au bout les fonctions à lui confies par le peuple souverain du Mali. Et les contestations bruyantes dont il fait l’objet ne l’émeuvent pas. Il croit aux vertus du dialogue pour faire baisser cette pression. « Ma porte est donc ouverte et ma main toujours tendue. Car il nous faut rester ensemble dans ce grand dessein pour le Mali. Ce projet d’un grand Mali, je n’ai jamais cessé d’y croire. Il est à notre portée ! L’exceptionnelle gravité du moment commande que nous nous serrions les coudes, que nous soyons plus solidaires que jamais. Car après tout, ce que ce pays nous demande, c’est de donner son importance à chaque Malien afin de nous hisser, ensemble, à la hauteur de l’Histoire », a déclaré IBK, conscient que sa popularité a pris des coups ces dernières semaines.
Il sait aussi et surtout qu’il peut compter sur une communauté internationale, fortement présente dans son pays et qui n’hésitera pas à lui voler au secours. Elle se fondera sur le ressort national de soutien des alliés politiques et religieux qu’il faudra solidement capitalisés.
En définitive, nul n’ignore que le sauvetage soldat IBK est une nécessité pour préserver un pays malmené mais résilient. Cela sera préférable à un geste funeste de vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain et risquer de sombrer dans le tréfonds du gouffre existentiel du moment.
Bruno D SEGBEDJI