Malgré les démarches du ministre des Transports et des Infrastructures auprès des opérateurs économiques, des chargeurs, des transporteurs et des chauffeurs maliens, le trafic Bamako-Dakar reste toujours interrompu.
Et depuis le début de cette crise, les chauffeurs sont massés aux frontières. Contre toute attente, c’est un chauffeur malien, chargé de bétail hier jeudi en destination de Dakar qui aurait tenté de franchir la frontière à Diboly. Il n’en fallait pas. Il sera descendu de sa cabine avant d’être bien tabassé par ces camarades chauffeurs.
Selon les informations, il aurait été touché à la tête. Comme pour dire que la reprise du trafic n’est pas pour demain face à la détermination des chauffeurs qui entendent éponger toutes leurs différends avec la population et les autorités sénégalaises avant de reprendre service.
Après les incidents enregistrés dans les deux pays, suite à l’accident de la circulation, les chauffeurs demandent des garanties sur un certain nombre de difficultés qu’ils rencontrent sur le corridor Bamako-Dakar sans quoi ils maintiendront le blocus. Il s’agit notamment des tracasseries des autorités douanières et policières des deux pays, le problème de parking au Sénégal et d’aire de repos.
A celles-ci s’ajoutent les menaces dont font objet les chauffeurs sur le territoire sénégalais et cela souvent par des leaders sénégalais qui incitent parfois à la violence.
Source : L’Indicateur Du Renouveau