Burkina Faso: l’église du village de Pansi attaquée

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Le village de Pansi se situe à l'est du Burkina, à la frontière avec le Niger. Google Maps
Le village de Pansi se situe à l'est du Burkina, à la frontière avec le Niger. Google Maps

Au Burkina Faso, une nouvelle attaque contre une église dans le village de Pansi a eu lieu ce 16 février dans la région du Sahel. Des hommes armés ont fait irruption dans ce village et tirés sur les habitants, faisant au moins 24 morts et plusieurs blessés, selon des sources sécuritaires. La semaine dernière, un religieux et quatre membres de sa famille avaient été enlevés et exécutés non loin de la frontière nigérienne dans la même province du Yagha.

Dans un communiqué, le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, informe qu’un « groupe armé terroriste » a fait irruption dans le village de Pansi dans la province du Yagha et tiré sur les populations. « Après les avoir bien identifiés et séparés les non-résidents », ils les ont abattus. Selon une source sécuritaire, les assaillants sont arrivés au moment où les habitants étaient regroupées pour le culte du dimanche, le 16 février.

Le bilan provisoire officiel fait état de 24 personnes tuées, dont le pasteur d’une église protestante qui s’est retrouvé « par hasard dans le piège » selon le gouverneur. « C’est dans une tentative de se sauver que le pasteur a été abattu », explique une autre source sécuritaire.

Enlèvements et exécutions

Dix-huit personnes ont été blessées et des habitants enlevés. Les blessés ont été évacués à Dori et Sebba pour des soins. Des tricycles et des moutons ont également été emportés par les assaillants après l’attaque.

Le « groupe armé terroriste », dans son repli, a détruit un bâtiment situé au nord de la ville de Sebba. Ce bâtiment avait été retenu pour abriter un détachement militaire, selon des sources sécuritaires.

Ce n’est pas la première fois que des religieux et les populations de cette province sont visés par une attaque d’hommes armés non identifiés. Un responsable religieux et quatre membres des familles avait été enlevés et exécutés à quelques kilomètres de la ville de Sebba, non loin de la frontière avec le Niger en milieu de semaine dernière.

Source : Rfi

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