La date des élections a été annoncée mercredi 5 février après l’hebdomadaire conseil par le ministre de l’Administration du territoire.
Cette décision permet à la Commission électorale nationale indépendante de travailler pour la confection des listes électorales, estime le ministre Siméon Sawadogo. Dès lundi, la Céni lancera l’opération de révision de la liste électorale. Mais reste à trancher le cas des personnes déplacées suite aux attaques terroristes.
Du côté du gouvernement, même si la question n’est pas encore vidée par les protagonistes, la volonté est de faire voter les déplacés dans leur ville ou village d’origine. « Les déplacés seront enrôlés au cours de la révision de la liste électorale » dit un membre du gouvernement. « Il n y a aucune raison de les exclure » martèle –t-il
L’un des défis pour le gouvernement, est de ramener le maximum de personnes dans leur village. Et l’équipe du Premier ministre Christophe Dabiré a encore six mois pour le faire. Quant à tous ceux qui ne pourront pas retourner, leurs voix seront transférées d’où ils viennent précise notre interlocuteur.
« On souhaite qu’il y ait avant tout, la paix partout dans le pays pour qu’on ait des élections apaisées » dit un responsable d’un parti de l’opposition. Cet opposant estime qu’il est difficile d’avoir de bonnes élections dans un contexte d’attaques terroristes mais « la balle est dans le camp du gouvernement », conclue-t-il
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