Ce que je pense : Pour sortir le Mali du cercle vicieux…

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Les dirigeants de la majorité étaient venus réaffirmer leur soutien total au chef de l’État
Les dirigeants de la majorité étaient venus réaffirmer leur soutien total au chef de l’État (image d'archive)

A la lumière des audiences pour la décrispation du climat socio-politique, le Président de la République a bien légitimé trois (3) pôles politiques, sciemment ou inconsciemment.

Ces pôles politiques sont les suivants :

  1. Les partis politiques de la majorité présidentielle ;
  2. Le mouvement politico-religieux conduit par l’Imam Mahamoud Dicko ; et
  3. Les partis politiques de l’opposition M5-RFP.

Et, si jamais cette sociométrie reflétait le peuple dans son ensemble et la nature réelle des convictions politiques, notre démocratie pourrait fonctionner de cette manière.

Après 30 ans de régime démocratique, les hommes politiques doivent enfin accepter de se retrouver pour former de véritables pôles politiques crédibles et capables de conquérir le pouvoir politique de le gérer en toute responsabilité.

Malheureusement, les petits partis comme le PDES, le RPM ou l’ADEMA ont donné le mauvais exemple, en laissant entendre : qu’aucun parti politique ne peut gouverner seul au Mali. Voilà pourquoi notre démocratie est tellement instable… Quelle aberration !

Il faut finalement qu’il existe de grands partis pour conquérir le pouvoir seul, gouverner seul et rendre compte seul.

Un parti politique ne doit pas ressembler à une cage électoraliste qui consiste à vendre le nombre des votants contre des strapontins.

Il faut donc un Grand parti de droite, un Grand parti du Centre et un Grand parti de gauche et les Indépendants au vrai sens du terme.

En effet, instituer trois (3) grands pôles politiques peut participer à animer efficacement le jeu politique et à transformer les opportunistes en de vrais hommes politiques capables de penser et de débattre.

L’homme politique de demain doit s’imposer par sa vision, sa probité morale et son engagement patriotique, et non le contraire.

Et, c’est ce profit d’homme politique dont le Mali kura a besoin pour sortir le Mali du cercle vicieux de la pauvreté, la mal-gouvernance et de l’injustice sociale.

Mali mena nabara ni chougneli la. Autrement dit, notre pays a duré dans la corruption politique et l’improbité morale. Cela doit changer.

Djigui Keita

Source : L’aube

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