La lutte sera implacable contre les délinquants financiers. Les salons feutrés de Bamako bruissent de la bonne nouvelle. Le président Ibrahim Boubacar Keïta est déterminé à quitter le pouvoir en 2023, propre comme le coton malien.
Je rappelle qu’environ 77% des électeurs sont sortis, lors du 2è tour de l’élection présidentielle, en septembre 2013, pour faire élire leur champion « IBK ». Il avait promis de placer « le Mali d’Abord » au centre de toutes ses actions au cours de son mandat.
La nouvelle équipe gouvernementale sauvegardera à tout prix l’honneur des Maliens. Nul ne sera au-dessus de la loi. Mieux vaut tard que jamais. La justice est aux trousses des cadres véreux. Ils ont eu tort de croire que les hauts postes politiques et administratifs rendent plus puissants que la loi. Toutes sortes de combines ayant permis d’amasser des fortunes. L’arme très puissante des corrupteurs, des corrompus et des délinquants financiers est l’argent. Surtout l’argent public puisé illégalement dans les caisses de l’état.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta, en homme d’état patient, a pris son temps. Sans état d’âme, soucieux de restaurer l’intégrité et la paix dans son pays, il a décidé au moment opportun de débarrasser le Mali des cadres corrompus, des délinquants financiers. Ceux-ci ont du souci à se faire.
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Source : L’Essor
