Le médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour le Mali, l’ancien président du Nigéria, Goodluck Jonathan, est attendu à Bamako, ce mardi ou mercredi, pour tenter de trouver un accord avec les autorités de la Transition, sur la durée de la Transition.
A l’issue de sa dernière visite au Mali, les deux parties s’étaient séparées, sans accord. Les autorités de Transition campaient sur une Transition de cinq ans ; tandis que la Cedeao n’aurait permis qu’une Transition de 12 ou 16 mois. Mais, dans un dernier sursaut, les autorités de la Transition avaient proposé 24 mois pour la durée de la Transition. Et la Cedeao, 16 mois. Sans un jour de plus.
Qualifiée de réunion de la dernière chance, cette ultime réunion, prévue le mardi ou ce mercredi de cette semaine, est très attendue.
D’un côté, la Cedeao, qui n’entend pas bouger d’un iota. De l’autre, les autorités maliennes qui, boostées par les associations, qui réclamaient, dès la semaine dernière, le retrait du Mali de la Cedeao, continuent de donner de la voix.
N’Golo, le gangster arrêté
Comme un épisode de « Prison Break », le prisonnier N’Golo Sidibé alias Ladji Fiman avait réussi à organiser son évasion avec ses complices stationnés à l’entrée de l’hôpital d’Odontostomatologie de Bamako où il devrait y recevoir des soins sou l’escorte d’un garde pénitentiaire. Libéré par des éléments de sa bande qui ont ouvert le feu en plein centre-ville le vendredi, l’acteur de cette scène surréaliste à l’entrée de l’hôpital a par la suite orchestré deux braquages à main armée la nuit du même jour pour pouvoir financer sa fuite du pays. C’est dans sa cabale qu’il a été identifié et appréhendé par la police à Kourémalé dans la frontière avec la Guinée. Une scène digne d’un film hollywoodien.
Le mari assassin appréhendé
La découverte d’un corps sans vie d’une dame égorgée avait mis en émoi les populations de Lafiabougou-Bougoudani, le 13 avril passé. A la suite de cette découverte, le commissariat de police du 5eme arrondissement de Bamako avait lancé un appel à témoin. Ce qui a fini par porter ses fruits avec l’identification et l’interpellation du présumé auteur de cet acte ignoble perpétré sur sa propre épouse. Selon le parquet de la Commune IV, la jalousie serait le mobile de cet assassinat, à entendre parler l’auteur du meurtre, qui a été appréhendé ainsi que des complices. « Keleya magni… », aurait-il reconnu.
Les images macabres ayant déjà fait le tour des réseaux sociaux, le Tribunal de la Commune IV a exhorté les uns et les autres à s’abstenir de continuer de les publier et de partager au risque de s’exposer à la « répression dans l’intérêt général ».
Sikasso a aussi son Université
Après Ségou depuis quelques années, une autre capitale régionale s’apprête à abriter une Université étatique. Il s’agit de la Région de Sikasso. Validé en Conseil des ministres, le projet de construction de l’Université de Gongasso (dans la Région de Sikasso) a amorcé sa phase d’opérationnalisation avec une visite de prospection de terrain par le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Amadou Kéïta, le vendredi 15 avril.
Avec une superficie de 400 hectares, la future université sera axée sur les secteurs de développement de la région. Ce qui nous fait penser à l’agro-pastoral compte tenu du climat de cette région communément appelée « Kénédougou », la Cité verte.
Des dos d’ânes à la pelle à Tabacoro ATTBougou
A Tabacoro ATTBougouta, les dos d’âne ou ralentisseurs poussent comme des champignons. Le phénomène prend malheureusement une proportion anarchique et inquiétante mettant parfois des vies en danger. Sans passer par les autorités compétentes, n’importe qui peut se lever dans ce quartier pour ériger un dos d’âne devant sa maison au motif de pousser les usagers de la route à une réduction de vitesse. Sauf que le revers de la médaille peut être préjudiciable à ces derniers faute de panneaux de signalisation et de respect de norme. Les autorités routières sont interpellées pour sauver des vies dans ce quartier.
La fête de ramadan s’annonce morose
A moins de 15 jours de la fête de ramadan, les clients ne se bousculent pas devant les ateliers de couture ou chez les teinturières. La raison serait l’inaccessibilité des articles vestimentaires à toutes les bourses en raison de leur prix élevé. Une situation consécutive à l’embargo qui frappe le Mali depuis 3 mois environ. Aux dires des tailleurs, le mètre de bazin Getzner initialement vendu à 7 500 F CFA est désormais cédé à 10 000 F CFA. Le mètre de 10 000 F est maintenant vendu à 15 000 F CFA. Quant au kg de l’indigo, il serait passé de 2 000 F CFA à 3 000 F CFA. A cette allure, la fête s’annonce morose.
Le ministre Diop sans détours avec la ministre allemande
Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop n’est pas y allé avec le dos de la cuillère avec son homologue allemande sur la question de la coopération avec la Russie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mercredi dernier, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, a demandé au Mali de cesser de travailler avec les Russes afin de réactiver le programme de formation de l’Union européenne, suspendue la semaine passée. Face à cette demande, Diop a clairement opposé une fin de non-recevoir. Pendant que Mme Baerbock déclarait qu’il pourrait être y avoir des crimes de guerre au Mali du fait de la coopération avec la Russie, le ministre malien des Affaires étrangères lui a répondu sur place, lui demandant de ne pas faire d’amalgame et affirmé la nécessité de respecter les choix de son pays.
Source : Mali Tribune