Cercle de Bankass: Quatre villages calcinés et des dizaines de morts

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photo à titre illustratif
photo à titre illustratif

Dans la journée du mercredi 1er juillet, des éléments armés non encore identifiés ont pris d’assaut les villages de Gouari, Djimdo, Pangadougou et Dialakanda, dans le cercle de Bankass (région de Mopti)

L’attaque a fait 32 personnes mortes et cinq personnes blessées, selon les autorités locales.

Les victimes étaient toutes des agriculteurs.

Selon le témoignage du maire de la ville de Bankass, Allaye Guindo «ils sont venus en nombre important et bien équipés, avec des pick-up, des tricycles et beaucoup de motos. Or, les groupes d’autodéfense n’ont que des fusils pour se défendre. Les forces ne sont pas les mêmes, donc ils n’ont pas pu empêcher les djihadistes de pénétrer dans les villages, a-t-il décrit, en mentionnant l’ampleur des dégâts causés. «Ils ont brûlé tous les quatre villages, emporté tout le bétail et tous les biens qu’ils ont trouvés dans les villages. Ils ont tout emporté et brûlé tout le reste : les greniers, les maisons, tout est brûlé », poursuit-il, affirmant au passage que l’armée s’est rendue sur les lieux à 22 heures pour «faire acte de présence» avant de retourner en caserne.

Même description du côté d’un habitant de Douari, qui a témoigné des dégâts en ces termes : «Au-delà des morts les assaillants ont brûlé tous les quatre villages et emporté tout le bétail et les biens qu’ils ont trouvés sur leur passage. Les greniers, les maisons, tout est parti en fumée avant l’arrivée des forces armées à 22 heures d’un camp situé à 20 km des villages attaqués».

Dans un communiqué la Plateforme des députés du Centre a condamné avec la dernière énergie l’attaque dont elle relève la lâcheté et la barbarie.

Pour ladite plateforme, les auteurs de l’opération sont des terroristes qui vivent sans aucune inquiétude dans les proximités des villages et hameaux ciblés. Elle a par ailleurs invité le gouvernement et la Communauté Internationale à diligenter une enquête indépendante afin de les identifier et les traquer.

Amidou KEITA

Source : Le Témoin

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