Les solutions numériques pour le secteur foisonnent dans l’est et dans l’ouest du continent. Reste à convaincre les investisseurs de sortir des sentiers battus.
La prochaine success-story africaine sera-t-elle celle de Twiga Foods ? La start-up kényane, spécialisée dans la mise en relation de petits producteurs avec des revendeurs informels, en prend en tout cas le chemin. En juin, la richissime famille française Mulliez, propriétaire des grandes surfaces Auchan, a injecté 5 millions de dollars (4,4 millions d’euros) dans l’entreprise, créée en 2013 par le Britannique Grant Brooke et le Kényan Peter Njonjo.
Cependant, dans le monde de l’« agritech », Twiga Foods – qui a levé 35,4 millions de dollars depuis sa création et remporté le prix de l’entreprise la plus prometteuse à l’Africa CEO Forum 2018 – fait figure d’exception. Le secteur est pourtant dynamique. Un rapport publié en juin par le cabinet de conseil Dalberg dénombre 390 solutions numériques pour l’agriculture en Afrique. Parmi elles, 60 % sont nées ces trois dernières années. Mais, ne voyant pas poindre de retours sur investissements rapides ni de marges suffisantes, les opérateurs restent frileux.
Source : Jeuneafrique