Depuis quelques jours, la tonne est vendue entre 95.000 et 100.000 Fcfa. Selon nos confrères du quotidien national d’information dans leur livraison du 25 février 2020.
Les revendeurs, transporteurs et grossistes de ciment se rejettent la responsabilité de cette augmentation qui intervient après celle d’avril 2019.
Cependant, une nouvelle cimenterie a été annoncée dont la production était prévue pour octobre à Diago dans le cercle du Kati, d’une capacité annuelle initiale de 500.000 tonnes pour un coût d’investissement d’un montant de plus de 20 milliards de FCFA. La CMM SA va générer dès le démarrage 150 emplois directs et plus de 1500 emplois indirects. Cet investissement est essentiel car il permet à notre pays, défavorisé par la nature du fait de sa continentalité de réduire sa facture d’importations en ciment. Malgré, que le pays présente un large éventail d’opportunités dans plusieurs secteurs : comme les infrastructures et la construction de bâtiments. Ce, afin d’accompagner la dynamique du secteur de la construction et soucieuse de promouvoir le développement du secteur industriel, car depuis un certain temps, on constate une hausse du prix du sac de ciment sur le marché. L’augmentation du prix du ciment est en grande partie due au fait que la demande est nettement supérieure à l’offre. Sans risque de se tromper, nous pouvons déduire que c’est donc la rareté du produit qui est à la base du renchérissement du prix.
Ainsi, la réalisation de cette cimenterie à coté de Bamako, une zone grande où le produit est fortement sollicité à cause de l’urbanisation galopante et des chantiers qui sortent de terre comme des champions.
Aujourd’hui, les besoins du Mali en ciment sont estimés à 3 millions de tonnes par an.
Mahamadou YATTARA
Source : Inf@sept