Cnas Faso Hèrè : 8 ans de combat pour changer les mentalités au Mali

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La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS Faso Hère) a soufflé sur ses huit bougies en organisant une conférence de presse le jeudi 30 Mai 2019 au siège du parti. Une conférence au cours de laquelle, les membres du bureau politique national du parti ont fait le récapitulatif des 8 ans de combat en faveur du changement de mentalités des maliens tout en revenant sur les grandes décisions prises par le parti concernant la vie de la nation.

« Ce jour, 30 mai de l’An de grâce 2019, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè) célèbre avec quelques jours de décalage le huitième anniversaire de sa création, cet évènement de portée historique qui a eu lieu le 25 mai 2011 en plein soleil et en pleine poussière dans le quartier populaire de Niamakoro, loin des fastes et des lustres des grandes salles de conférence et autres halls d’hôtels climatisés de Bamako.

Le symbolisme de la date du 25 mai, fête de l’Unité Africaine, et du lieu, Niamakoro étant l’expression concentrée de toute la problématique de développement socioéconomique du Mali, annonçait déjà les couleurs d’un Parti de type nouveau dans l’arène politique nationale, un Parti révolutionnaire et démocratique financement essentiellement par ses militantes et ses militants revendiquant et assumant fièrement son rôle d’Avant-garde militante du Peuple malien ainsi que l’héritage, avec droit et obligation d’inventaire, des Pères fondateurs du Mali et des héros de la construction nationale ainsi que les valeurs fondamentales du 22 septembre 1960, du 20 janvier 1961 et du 26 mars 1991 », c’est par ces propos que Bakary Sako du bureau politique national de la cnas faso hèrè a entamé ses propos.

Il expliquera que ces huit dernières années et nonobstant la modicité de ses moyens financiers dans un contexte où l’argent joue un rôle déterminant dans les résultats électoraux, la capacité de se déployer sur le terrain des activités politiques ainsi que la présence médiatique, la CNAS-Faso Hèrè s’est imposée sur l’échiquier politique comme l’Avant-garde militante du Peuple malien.

« Elle s’est prononcée en toute indépendance et en toute responsabilité sur toutes les grandes questions de la Nation. Ses prises de positions, ses analyses et ses propositions ont eu un impact significatif bien au delà de ses résultats électoraux officiels, toutes choses qui lui valent d’être considérées dans beaucoup de milieux, y compris dans certains cercles du pouvoir et à l’Etranger, comme  la tête pensante du Mali », mentionne-t-il.

Il a rappelé que la CNAS-Faso Hèrè et ses partenaires réunis au sein de l’ADPS ont décortiqué l’Accord d’Alger (et ce, dès l’étape dite des Eléments de synthèse et du pré Accord) et démontré qu’il posait un diagnostic erroné des vagues successives de rébellion, violait la Constitution, contrevenait aux valeurs de la République et à la laïcité, déstructurait les Forces Armées et de Sécurité  et visait à instituer une Confédération comme antichambre de la partition et de l’indépendance pour le fantasmagorique « Azawad ».

Selon Sako,  par opportunisme, dilettantisme et pusillanimité plusieurs acteurs politiques et sociaux adoptent des positions ambivalentes, changeantes et inconséquentes sur l’Accord d’Alger, la CNAS-Faso Hèrè et ses alliés de l’ADPS ont clairement rejeté ledit Accord et décidé de ne prendre part à aucune activité se situant dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord antinational qui viole le principe sacrosaint d’appropriation nationale du processus de sortie de crise et découle d’une absence totale de vision stratégique et d’esprit de suite chez les pouvoirs publics.

« La CNAS-Faso Hèrè ne s’oppose pas à un règlement politique des conflits, pourvu qu’il s’inscrive dans le strict respect de la Constitution, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté pleine et entière du Mali. Elle maintient que seul un Etat central fort, ancré dans la Constitution du 12 janvier 1992, peut et doit conduire les inévitables réformes politiques, économiques et sociales requises pour éradiquer les survivances féodales, esclavagistes, notamment dans la Région de Kidal, lesquelles étouffent l’émancipation de la jeunesse et servent tout simplement à préserver les privilèges non mérités d’une minorité ramant à contre courant de l’Histoire », a-t-il dit. Bakary Sako a passé en revue les multiples décisions prises par le parti dans le cadre du bien être du Mali et des maliens afin de faire sortir le pays du précipice dans lequel il est plongé depuis belle lurette.

Moussa Samba Diallo

SourceLerepublicainmali

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