COALITION ENSEMBLE POUR LE MALI : Le leadership du Dr Bocary Tréta mis en cause ?

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De nos jours, elles  sont nombreuses ces formations politiques  à avoir claqué la porte de la Coalition «Ensemble pour le Mali», née lors de la dernière présidentielle, en soutien au candidat Ibrahim Boubacar Keita. Les responsables de ces formations politiques, qui sont d’anciens candidats ou autres, avancent tous presque les mêmes raisons sur leur départ de l’EPM : le manque de proposition et d’efficacité au sein de cette coalition de la majorité gouvernante.   

 

Aujourd’hui, d’aucuns diront que la Coalition Ensemble pour le Mali est une coquille vide. Cela, après le départ, dans un premier temps d’une dizaine formations politiques, non pas pour rejoindre l’opposition, mais pour créer une force en «concurrence» à l’EPM, c’est-à-dire de soutien aux actions du Président IBK. La dizaine parti politique avec à leur tête l’ancien ministre Tiéman Hubert Coulibaly ont créé la plateforme «Action Républicaine pour le Progrès (ARP). Son objectif principal, selon ses initiateurs est d’être plus efficace dans leur  soutien et accompagnement aux actions du président IBK. Dans un second temps, ce sont d’anciens candidats à la présidentielle de 2018 qui suspendent leur participation aux activités de l’EPM pour créer la coalition des candidats pour le Mali (CCM).  Ainsi, pour Mamadou Oumar Sidibé, président du PRVM FASOKO et membres de cette nouvelle coalition de la majorité présidentielle, «au lendemain du second tour de l’élection présidentielle de 2018, en tant que candidat de la Coalition pour le Renouveau Politique (CRP), nous avons fait le choix de soutenir le Président de la République IBK pour la mandature 2018-2023 sans condition. C’est ainsi que nous avons adhérer au regroupement «Ensemble Pour le Mali» afin d’apporter notre savoir-faire pour la sortie de crise, l‘intégrité du territoire national. Mais aussi soutenir le Président de la République ainsi que toutes les institutions de la République. Près d’un an, à l’EPM, nous n’avons pas pu agir efficacement de concert avec le gouvernement pour traduire en actions concrètes les nombreuses aspirations de nos populations. Le leadership au sein d’EPM n’a pas pu créer des conditions favorables pour ce faire, hélas. Ce compagnonnage à l’EPM n’a pas pu produire les résultats escomptés à savoir, fournir un socle solide et un soutien ferme au gouvernement dans la mise en œuvre de son plan d’actions et de préparation des réformes institutionnelles nécessaires pour un nouveau départ de notre cher Maliba.

C’est donc compte tenu de ces difficultés que j’ai décidé en toute responsabilité de suspendre ma participation aux activités de l’EPM ainsi que les anciens candidats ayant soutenu IBK au second tour. Je réitère notre soutien au Président de la République Ibrahim Boubacar Keita et au Gouvernement». En somme, pour cette coalition composée des candidats Mamadou Oumar Sidibé, Niankoro Yeah Samaké, Mme Kanté Djénèbou N’Diaye, Harouna Sankaré, Modibo Koné et Kalfa Sanogo, il s’agit d’agir efficacement de concert avec le Gouvernement pour traduire en actions concrètes les nombreuses aspirations de la population malienne.

Pour certains observateurs de la scène politique malienne, ces mouvements de va-et-vient et de diversité des coalitions au sein de la majorité prouve à suffisance du malaise qu’il y a au sein de la Ensemble pour le Mali, dirigée par le Dr Bokary Tréta, non moins président du RPM, parti majoritaire. En fait, Tréta devait être ce leader ou ce chef d’orchestre par qui tout va et tout revient en termes de propositions et d’idées. Car, un bon leader est cette personne qui, à la tête d’un parti, d’un mouvement ou d’un groupe prend la plupart des initiatives, mène les autres membres du groupe et détient le commandement. Or, à l’EPM, notre respecté cousin semble être loin de se mettre dans cette posture. D’où, nous apprend-t-on, les nombreuses départs. Aussi, il faudra que ces partants de l’EPM convainquent l’opinion en faisant de propositions concrètes au Gouvernement pour le bonheur et l’honneur des Maliens. Il y va de leur propre crédibilité.

Mèba

Source: L’Evènement

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